Parents en colère après des accusations de viols contre une atsem de maternelle
Introduction : Le 22 août 2025, à Vic-la-Gardiole dans l’Hérault, des parents d’élèves expriment leur désespoir face à des accusations graves portées contre une assistante d’école maternelle. Des enfants ont accusé cette femme de viols et d’agressions sexuelles, tandis que l’enquête est toujours en cours. À quelques jours de la rentrée scolaire, les parents se sentent abandonnés par l’institution éducative.
Faits vérifiés
Une enquête a été ouverte fin juillet 2025 après que plusieurs enfants ont accusé une atsem de viols et d’agressions sexuelles. Bien que la femme ait été placée en détention provisoire, elle a été libérée sous contrôle judiciaire le 14 août 2025. Les parents d’élèves se plaignent de ne pas avoir pu communiquer avec l’équipe pédagogique ni accéder à une cellule psychologique, malgré les promesses des autorités.
Développement
Les parents, désemparés, ont exprimé leur frustration face à l’absence de communication de la part de l’école. Une mère a déclaré : « Depuis le début de cette affaire on a eu aucun mail, ni des maîtresses, ni de la directrice de l’école. On demande juste à avoir des réponses et comprendre comment cette situation a pu arriver« . Les parents craignent que leurs enfants soient laissés sans soutien psychologique adéquat à la rentrée.
« Comment ils peuvent imaginer qu’après que les enfants nous aient raconté l’horreur, on puisse à la rentrée les laisser tranquillement sans avoir eu de communication, avec des personnes qui étaient là mais qui n’ont rien vu. », Maman d’un enfant, 22 août 2025.
La directrice académique des services de l’éducation nationale de l’Hérault, Catherine Côme, a défendu la décision de ne pas communiquer avec les familles pour ne pas entraver l’enquête. Elle a promis une réunion de rentrée avec l’équipe pédagogique pour préparer une rentrée sereine. Cependant, les parents restent sceptiques quant à la prise en charge psychologique de leurs enfants.
« J’entends une colère légitime, mais ne nous trompons pas de cible. Les enseignantes ne sont pas responsables. », Catherine Côme, Dasen de l’académie de Montpellier, 22 août 2025.
Réactions officielles
« Chaque parent s’il le souhaite peut avoir cette aide psychologique. Nous leur avons distribué des flyers et des documents leur permettant de prendre contact avec les services psychologiques. », Catherine Côme, Dasen de l’académie de Montpellier, 22 août 2025.
Contexte
Les accusations d’agressions sexuelles dans les écoles sont des événements tragiques qui soulèvent des questions sur la sécurité des enfants et la responsabilité des institutions éducatives. Ce cas particulier met en lumière la nécessité d’une communication transparente entre les parents et les écoles, surtout dans des situations aussi graves.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation concernant l’absence de communication : confirmée. Mention des médias : Franceinfo, Le Monde.
- Affirmation sur le soutien psychologique : non prouvée. Mention des médias : AFP, Le Parisien.
Sources
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Date de publication : 2025-08-22 18:34:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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