Ozone : un réchauffement planétaire plus important que prévu, selon une étude
Introduction : Le 21 août 2025, une étude menée par l’Université de Reading a révélé que les changements futurs dans la concentration d’ozone pourraient entraîner un réchauffement de la planète plus important que ce qui était initialement estimé. Bien que l’interdiction des gaz destructeurs de l’ozone ait permis une certaine récupération de la couche d’ozone, l’augmentation de la pollution atmosphérique pourrait aggraver la situation.
Faits vérifiés
Selon cette étude, l’ozone pourrait être responsable d’un réchauffement supplémentaire de 0,27 watts par mètre carré d’ici 2050, ce qui en ferait le deuxième plus grand contributeur au réchauffement climatique après le dioxyde de carbone. Cette information a été corroborée par plusieurs sources fiables, dont l’AFP et Reuters.
Développement
Les chercheurs ont utilisé des modèles informatiques pour simuler l’évolution de l’atmosphère d’ici le milieu du siècle. Ils ont constaté que, malgré l’élimination des CFC et des HCFC, des polluants tels que ceux émis par les véhicules et les usines continuent de générer de l’ozone au niveau du sol, contribuant ainsi à des problèmes de santé et à un réchauffement supplémentaire.
« Les pays font le bon choix en continuant d’interdire les produits chimiques tels que les CFC et les HCFC qui endommagent la couche d’ozone. Cependant, nous avons découvert que cette récupération de l’ozone entraînera un réchauffement plus important que prévu », Professor Bill Collins, Université de Reading, 21 août 2025.
Les résultats de cette étude indiquent que la réduction des émissions de CFC et de HCFC, bien que bénéfique pour la couche d’ozone, pourrait ne pas avoir l’impact climatique escompté. En effet, la guérison de la couche d’ozone pourrait annuler une grande partie des bénéfices climatiques associés à l’élimination de ces gaz.
Réactions officielles
« La protection de la couche d’ozone est essentielle pour la santé humaine et pour prévenir le cancer de la peau. Cependant, les politiques climatiques doivent être mises à jour pour tenir compte de l’effet réchauffant accru de l’ozone », Professor Bill Collins, Université de Reading, 21 août 2025.
Contexte
Depuis l’adoption du Protocole de Montréal en 1987, qui vise à interdire les substances appauvrissant la couche d’ozone, des progrès significatifs ont été réalisés. Toutefois, la complexité des interactions entre les polluants atmosphériques et le climat nécessite une réévaluation des stratégies de lutte contre le changement climatique.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle la récupération de la couche d’ozone n’aurait aucun impact sur le réchauffement climatique : réfutée. Mention des médias tels que Le Monde et France 24.
Sources
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Date de publication : 2025-08-21 01:10:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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