Transmisogynie dans le sport : un débat délicat sur l’équité
Mise à jour le 2025-09-04 16:21:00 : La question de la transmisogynie dans le sport soulève des interrogations sur l’équité. Les opinions divergent sur la participation des femmes trans dans les compétitions sportives.
Ce sujet touche directement les athlètes et les instances sportives. La crainte d’un déséquilibre dans certaines disciplines, notamment les sports de combat, est souvent évoquée. Les débats autour de la catégorie « trans » sont jugés irréalistes et stigmatisants par certains. Les opinions varient grandement, reflétant des tensions entre des visions traditionnelles et des aspirations modernes.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : La transmisogynie dans le sport est un sujet de débat intense.
- Qui est concerné : Athlètes, instances sportives, et le grand public.
Contexte
Fin de matinée à Paris. C’est Séphora, médecin, qui ouvre le bal. Elle découvre le mot du jour, « transmisogynie », et s’interroge. Y a-t-il eu des tests médicaux, avant et après un parcours de transition, pour mesurer force et muscles ? Si les résultats montrent une remise à zéro, dit-elle, pourquoi pas. Mais si l’avantage physique persiste, la question devient autrement plus délicate. Puis je tombe sur Mickaël. Retraité, veste à carreaux, foulard rouge, cheveux blancs. Quand je lui parle de femmes trans, il grimace. Pour lui, tout ça relève du « wokisme », une mode qui finira par passer. Sujet clos. À ce moment, deux joggeurs me doublent. Je cours avec eux. Ils n’esquivent pas : « Quand on parle de femmes trans dans le sport, c’est toujours délicat. » Ils citent l’équité, la crainte d’un déséquilibre dans certaines disciplines, notamment les sports de combat. Une catégorie « trans » ? Mauvaise idée selon eux : irréaliste pour les grandes compétitions, et stigmatisante. « Non, ce débat, il est de notre époque », soufflent-ils entre deux foulées. Enfin, sous un parapluie partagé, deux jeunes. Elle, lunettes dorées, lui, t-shirt Tokio Hotel. Ils connaissent bien la polémique, citent AB Hernandez ou Imane Khelif avec les tests de féminité. Pour eux, la transition n’a rien d’une promenade : parcours médical, psychiatrique, juridique. Difficile, ensuite, de rattraper le niveau du sport de haut niveau. Ils balaient le cliché de « l’homme qui se transforme en femme pour gagner », fantasme selon eux, alimenté par l’extrême droite. Entre Mickaël qui voit une mode et ces jeunes qui voient un enjeu, tout l’écart d’un vieux monde qui s’accroche et d’un avenir qui se dessine.
Sources
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Date de publication : 2025-09-04 16:21:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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