« On ne doit pas mourir en éduquant »
Rassemblement silencieux : un appel urgent pour la santé mentale des élèves
Un rassemblement silencieux a eu lieu récemment, initié par le SNES-FSU, avec une prise de parole pour dénoncer la violence systémique et l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes. Plusieurs syndicats, dont la CGT Éduc et Solidaires, étaient présents, exprimant leur colère face à la mort tragique d’une jeune AED dans l’exercice de ses fonctions.
Une tragédie révélatrice
La mort de cette jeune femme est perçue par certains comme un simple fait divers. Sophie, représentante de la CGT Éduc, s’indigne de cette banalisation : « On répond par la sécurité, les portiques, les fouilles de sac, mais le problème n’est pas là. » Les chiffres sont inquiétants : 40 % des jeunes vivent un état dépressif et 27 % ont eu des idées suicidaires dès l’âge de 9 ans. La question cruciale est celle des ressources.
Une insuffisance criante des moyens
Les témoignages recueillis révèlent des disparités alarmantes dans le système éducatif :
- Une infirmière pour 1500 élèves dans l’académie.
- 1 assistante sociale pour 1600 élèves au niveau national.
- Une moyenne d’un.e AED pour 70 élèves.
Simon, un CPE en collège, partage son constat : « J’ai un paquet d’élèves qui ont des troubles psychiatriques, mais il faut un an et demi d’attente pour avoir un rendez-vous. » Ces insuffisances rendent la prise en charge des élèves en détresse particulièrement complexe.
Une réflexion nécessaire sur la société
Marie, de Solidaires, souligne que « la violence est au-delà de l’éducation », pointant du doigt l’influence néfaste des réseaux sociaux. Les jeunes, garçons comme filles, souffrent d’un environnement souvent toxique, conduisant à des problèmes tels que l’anorexie et l’auto-mutilation.
Un appel à la prise de conscience
Après un discours unitaire qui a réuni une centaine de manifestants, la foule a observé une minute de silence. Les participants expriment un besoin pressant de changement : « Il faut vraiment qu’on prenne conscience des méfaits des réseaux sociaux sur nos enfants, et de la violence systémique, » conclut un professeur d’histoire. Cet appel à la vigilance est plus que jamais d’actualité.
Conclusion
Ce rassemblement met en lumière une réalité alarmante concernant la santé mentale des jeunes dans notre société. Il est essentiel de ne pas considérer ces problèmes comme des incidents isolés, mais plutôt comme des symptômes d’un système en crise. Le dialogue doit s’ouvrir et des solutions adéquates mises en place pour garantir un environnement plus sûr et plus sain pour tous les élèves. La société entière doit prendre conscience et agir en conséquence.
Pour plus d’informations sur le sujet, consultez l’article complet ici.
📅 Date de publication : 2025-06-12 20:26:00
🖊 Auteur original : Eloise LEBOURG – Lire la source
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