Non-lieu pour Agathe Habyarimana dans l’enquête sur le génocide des Tutsi au Rwanda
Introduction : Le 21 août 2025, deux juges d’instruction parisiennes ont ordonné un non-lieu en faveur d’Agathe Habyarimana, veuve de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana, dans l’enquête sur son rôle présumé lors du génocide des Tutsi en 1994. Cette décision intervient après plusieurs années de procédures judiciaires en France.
Faits vérifiés
Agathe Habyarimana, âgée de 82 ans, était placée sous le statut de témoin assisté depuis 2016 dans le cadre d’une enquête ouverte en 2008 pour « complicité de génocide » et « crimes contre l’humanité ». Les juges ont estimé qu’il n’existait pas de charges suffisantes pour la mettre en examen, concluant qu’elle apparaissait « non comme auteure de génocide, mais bien comme une victime de l’attentat terroriste » ayant coûté la vie à son mari le 6 avril 1994.
Développement
Le parquet national antiterroriste (Pnat) avait demandé la mise en examen d’Agathe Habyarimana pour « entente en vue de la commission du génocide des Tutsi en 1994 ». Cependant, les juges ont conclu que les témoignages à charge étaient « contradictoires, incohérents voire mensongers ». Cette décision de non-lieu éloigne la perspective d’un procès pour l’ancienne Première dame rwandaise.
Réactions officielles
« Nous ne manquerons sans doute pas de faire appel de cette ordonnance de non-lieu. »
Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), 21 août 2025.
Contexte
Le génocide des Tutsi au Rwanda, survenu entre avril et juillet 1994, a fait environ 800 000 morts selon l’ONU. Agathe Habyarimana est soupçonnée d’avoir été l’une des dirigeantes de l' »akazu », le cercle restreint du pouvoir hutu accusé d’avoir orchestré le génocide. Elle réside en France depuis 1998 sans statut légal, la France ayant refusé de l’extrader vers le Rwanda.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation : Agathe Habyarimana a été mise en examen pour complicité de génocide. Réfutée. Les juges ont conclu à un non-lieu, estimant l’absence de charges suffisantes.
- Affirmation : La France a accordé l’asile politique à Agathe Habyarimana. Réfutée. Elle réside en France sans statut légal depuis 1998.
Sources
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Date de publication : 2025-08-22 21:12:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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