Monter un dossier POSEI : un défi pour les petits producteurs
Introduction : Le 12 septembre 2025, les petits producteurs des Antilles expriment leurs préoccupations face aux déséquilibres des aides agricoles dans le cadre du Programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l’insularité (POSEI). Avec une enveloppe de 338 millions d’euros, la répartition des fonds soulève des tensions entre les filières, notamment entre la banane et les cultures vivrières.
Faits vérifiés
Le POSEI, qui alloue chaque année des fonds importants à l’agriculture ultramarine, consacre près de 40 % de son budget à la banane, une culture d’exportation historique. Les critiques se multiplient quant à cette répartition, qui semble désavantager les cultures vivrières essentielles à l’alimentation locale.
Développement
En 2025, l’enveloppe française pour le POSEI atteint 338 millions d’euros, dont 129 millions sont destinés à la banane. Les autres secteurs, tels que la canne à sucre, le rhum et les productions animales, reçoivent également des montants significatifs, mais les cultures vivrières, cruciales pour la souveraineté alimentaire, sont largement sous-financées. En effet, près de 80 % des denrées consommées aux Antilles proviennent de l’importation, ce qui impacte directement le coût de la vie.
La polémique a été ravivée par la demande de l’État français à Bruxelles de réduire de 2 millions d’euros l’enveloppe allouée à la banane, une décision perçue comme injuste par les producteurs guadeloupéens, qui craignent d’être désavantagés au profit de la Martinique. En réponse, la Collectivité Territoriale de Martinique défend cette réaffectation comme un soutien aux filières vivrières.
La filière banane, déjà fragilisée par divers facteurs, a vu le nombre de planteurs chuter de 650 en 2015 à environ 450 en 2025. Mareau Desgrotte, président de l’interprofession BANAMART, souligne l’importance de ne pas opposer les différentes cultures et appelle à une meilleure organisation des filières.
Réactions officielles
« Oui, la banane concentre une part importante des aides. Mais d’autres cultures bénéficient de barèmes unitaires bien plus élevés, comme l’ananas ou les fruits de la passion », Mareau Desgrotte, Président de BANAMART, 2025.
Contexte
Le POSEI a été mis en place pour soutenir l’agriculture dans les régions ultramarines de France, en tenant compte des spécificités liées à l’éloignement et à l’insularité. Cependant, la répartition des aides a souvent été critiquée pour son manque d’équité entre les différentes filières agricoles.
Désinformation et rumeurs
- La réduction de l’enveloppe banane : confirmée. Mention des médias : Franceinfo, Le Monde.
- Les critiques sur la répartition des aides : confirmée. Mention des médias : Reuters, AFP.
Sources
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Date de publication : 2025-09-12 16:19:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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