L’Université de Berne met fin à son enseignement du tibétain
Introduction : Le 3 septembre 2025, l’Université de Berne a annoncé la fermeture de sa filière d’enseignement du tibétain, la seule en Suisse. Cette décision soulève des inquiétudes quant à la visibilité de la diaspora tibétaine dans le pays, qui est l’une des plus importantes au monde.
Faits vérifiés
La fermeture du cursus « Etudes d’Asie Centrale » a été justifiée par un manque d’inscriptions, avec seulement cinq à dix étudiants par cours. Ce programme, qui couvre divers aspects du Tibet, y compris la religion, l’art et la politique, a été considéré comme trop spécifique pour attirer un nombre suffisant d’étudiants.
Développement
Le tibétain enseigné à l’Université de Berne est un tibétain littéraire, semblable au latin en Europe, utilisé pour la lecture de textes historiques. Tenzin Yundung, une étudiante récemment diplômée, a exprimé son désarroi face à cette décision, soulignant l’importance d’étudier sa langue et sa culture dans un cadre académique. Christoph Pappa, secrétaire général de l’université, a déclaré :
« Très peu de gens avaient envie, ou même la capacité, de s’y plonger. Et qu’est-ce qu’on est censé faire avec ces études après? »
Yannick Laurent, responsable des cours tibétains, conteste l’argument du manque d’étudiants, affirmant que l’apprentissage du tibétain nécessite du temps et un investissement similaire à d’autres langues anciennes. Tenzin Yundung a également rappelé l’historique fort entre la Suisse et la communauté tibétaine, mentionnant que la Suisse a été l’un des premiers pays occidentaux à accueillir des réfugiés tibétains dans les années 1960 et 1970.
Réactions officielles
« Cette formation n’a pas été pensée comme un geste politique. L’université est responsable du volet scientifique, pas du volet politique. »
Contexte
La tibétologie est une discipline académique complexe qui a vu un déclin général dans les effectifs dans plusieurs universités suisses. Les associations tibétaines en Suisse et en Europe craignent que cette fermeture ne soit un signal négatif pour une communauté déjà vulnérable, surtout dans un contexte où la Chine cherche à minimiser la visibilité du Tibet.
Désinformation et rumeurs
- Fermeture du cursus pour raisons politiques : non prouvée. Mention des médias.
Sources
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Date de publication : 2025-09-03 09:53:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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