L'Université Clermont-Auvergne face à un déficit persistant : "C'est un vrai souci", déclare son président

Cédric Balcon-Hermand
04.09.2025


L’Université Clermont-Auvergne face à un déficit persistant : « C’est un vrai souci », déclare son président

Introduction : Le 4 septembre 2025, l’Université Clermont-Auvergne (UCA) annonce un déficit de 5 millions d’euros pour la troisième année consécutive. Avec une population étudiante stable de 35 à 36.000, la situation financière de l’établissement soulève des inquiétudes quant à son avenir et à celui de l’enseignement supérieur en France.

Faits vérifiés

Selon des sources fiables, l’Université Clermont-Auvergne fait face à un déficit budgétaire qui s’élève à environ 5 millions d’euros pour l’année universitaire 2025/2026. Ce déficit est attribué à une dotation de l’État qui n’a pas suivi l’augmentation des coûts, impactant ainsi la viabilité financière de l’établissement.

Développement

Pour cette rentrée, l’UCA maintient un effectif d’étudiants stable, ce qui est considéré comme un signe positif dans un contexte de baisse démographique. Mathias Bernard, président de l’université, souligne que « les formations de l’université Clermont-Auvergne sont attractives », avec environ 20% des étudiants venant d’autres académies. Les filières de droit, psychologie, STAPS et études de santé sont particulièrement prisées. Cependant, le président exprime des préoccupations quant à la situation financière de l’université, déclarant que « c’est un vrai souci » et que le déficit est encore absorbable, mais que cela reste une source de tension pour l’établissement.

Réactions officielles

« Nous sommes aujourd’hui sur un déficit qu’on peut encore absorber, mais c’est vrai que c’est quand même un vrai souci. Ce n’est pas propre à l’Université Clermont-Auvergne, l’ensemble du système d’enseignement supérieur est en difficulté sur ce volet-là », Mathias Bernard, Président de l’UCA, 4 septembre 2025.

Contexte

Le système d’enseignement supérieur en France est confronté à des défis financiers croissants, exacerbés par des coupes budgétaires et une gestion des ressources publiques qui ne répond pas aux besoins des établissements. Cette situation est d’autant plus préoccupante dans un contexte où la demande pour l’enseignement supérieur reste élevée.

Désinformation et rumeurs

  • Affirmation concernant la stabilité des effectifs : confirmée. Mention des médias tels que Le Monde et Franceinfo.
  • Affirmation sur le déficit budgétaire : confirmée. Mention des médias tels que AFP et Le Figaro.

Sources

Source : Le Monde

Source : Franceinfo

Source : AFP

Source : Le Figaro


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Date de publication : 2025-09-04 07:47:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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