L’UDC et la controverse autour de la notion de «criminalité importée»
Introduction : Le 24 août 2025, l’Union démocratique du centre (UDC) a réaffirmé son soutien à la notion de «criminalité importée», un concept qui suscite de vives critiques au sein de la communauté scientifique. Ce débat soulève des enjeux importants concernant la perception de la criminalité en Suisse et les implications politiques qui en découlent.
Faits vérifiés
Le concept de «criminalité importée» est défendu par l’UDC, qui s’appuie sur les travaux du psychiatre Frank Urbaniok. Ce dernier soutient que la surreprésentation de certaines nationalités dans les crimes violents serait due à des «empreintes culturelles». Cependant, cette approche est largement contestée par des criminologues et sociologues qui insistent sur l’importance des facteurs socio-économiques.
Développement
La notion de «violence importée» a été mise en avant par des figures de l’UDC, notamment Céline Amaudruz, pour justifier des mesures de contrôle aux frontières. L’UDC a intégré ce thème dans sa communication depuis les années 2000 pour mobiliser son électorat. Frank Urbaniok, qui a dirigé le service psychiatrique du canton de Zurich, a publié en 2025 un livre intitulé «Schattenseiten der Migration», où il avance que les différences dans la criminalité ne seraient pas attribuables à des facteurs socio-économiques, mais à des influences culturelles. Ses thèses ont été critiquées par de nombreux experts qui soulignent que des éléments tels que la discrimination et les traumatismes liés à la migration jouent un rôle crucial dans la criminalité.
Réactions officielles
« La surreprésentation de certaines nationalités dans les crimes violents ne peut être expliquée que par des facteurs culturels », Frank Urbaniok, Psychiatre médico-légal, 24 juin 2025.
Contexte
Depuis plusieurs années, la question de l’immigration et de la criminalité est un sujet de débat en Suisse. L’UDC, parti de droite, a souvent utilisé ces thèmes pour renforcer son discours politique, en mettant l’accent sur la sécurité et le contrôle des frontières. Ce phénomène s’inscrit dans un contexte plus large de montée des populismes en Europe, où l’immigration est souvent associée à des problèmes de sécurité.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle la criminalité est intrinsèquement liée à certaines nationalités : réfutée. Mention des médias tels que Le Monde et AFP.
- Thèse de Frank Urbaniok sur les «empreintes culturelles» : non prouvée. Mention des critiques de la communauté scientifique.
Sources
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Date de publication : 2025-08-24 10:33:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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