Finistère : une soixantaine de témoignages sur des violences dans des collèges catholiques
Mise à jour le 2025-10-08 20:34:00 : Des collectifs d’anciens élèves du Finistère ont déposé ce mercredi une soixantaine de témoignages au parquet de Brest. Ces témoignages mettent en lumière des violences subies dans des collèges catholiques.
Des collectifs d’anciens élèves de collèges catholiques du Finistère, victimes de violences dans leurs établissements il y a plusieurs décennies, ont présenté ce mercredi une soixantaine de nouveaux témoignages au parquet de Brest, qui a saisi les gendarmes. Déposés par le collectif des victimes du collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon et par le collectif d’anciens élèves du collège Sainte-Ursule et du lycée Notre-Dame du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon, ces témoignages viennent s’ajouter à une cinquantaine d’autres déposés en avril. Les victimes veulent « faire toute la lumière sur ces actes cruels et pervers commis sur les enfants que nous étions et trouver les responsabilités de chacun, de l’Eglise et de l’État », a déclaré Olivier Simon, porte-parole du collectif Kreisker Sainte-Ursule, devant le tribunal de Brest. « On ne portait pas plainte à l’époque. Fille d’agriculteurs, boursière, ça ne se faisait pas », a raconté Isabelle, 54 ans, qui n’a pas voulu donner son nom. Cette ancienne élève du collège Sainte-Ursule entre 1982 et 1986 a raconté les gifles régulières, « la violence gratuite » qui a culminé le jour où elle a été traînée par les cheveux dans un couloir, agrippée par le col et jetée dans les escaliers par un surveillant.
Ce qu’il faut savoir
- Le fait : Une soixantaine de témoignages sur des violences dans des collèges catholiques ont été déposés.
- Qui est concerné : Anciens élèves de collèges catholiques dans le Finistère.
- Quand : Dépôts effectués le 2025-10-08.
- Où : Finistère, France.
Chiffres clés
- 60 témoignages déposés en octobre 2025.
- 50 témoignages déposés en avril 2025.
Concrètement, pour vous
- Ce qui change : Les victimes cherchent à obtenir justice et à faire reconnaître les violences subies.
Contexte
Les collectifs d’anciens élèves ont décidé de se mobiliser pour dénoncer des actes de violence qui ont eu lieu dans les années 1980. Le procureur de Brest, Stéphane Kellenberger, a indiqué que les gendarmes étaient saisis des attestations déposées, sans pouvoir préjuger de la prescription des faits. Le collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon, surnommé « le bagne » par ses anciens élèves, a été qualifié de « Bétharram » breton par la presse régionale.
Sources
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Date de publication : 2025-10-08 20:34:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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