L’obligation de déclaration des ruches s’étend à l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie
Introduction : Le 3 septembre 2025, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a annoncé une nouvelle réglementation imposant à tous les Calédoniens possédant des ruches de les déclarer aux autorités. Cette mesure vise à prévenir l’introduction de maladies apicoles
L’obligation de déclaration des ruches s’étend à l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie
Introduction : Le 3 septembre 2025, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a annoncé une nouvelle réglementation imposant à tous les Calédoniens possédant des ruches de les déclarer aux autorités. Cette mesure vise à prévenir l’introduction de maladies apicoles, particulièrement après l’interception d’abeilles porteuses du parasite Varroa sur un paquebot en provenance du Vanuatu.
Faits vérifiés
Cette réglementation, qui était auparavant limitée au Grand Nouméa, s’applique désormais à l’ensemble du territoire calédonien. Elle a été mise en place pour renforcer la surveillance des ruchers et protéger la filière apicole ainsi que les cultures végétales, qui dépendent de la pollinisation.
Développement
Les propriétaires de ruches doivent soumettre une déclaration au service d’inspection vétérinaire alimentaire et phytosanitaire (Sivap) via un formulaire spécifique. Chaque primo déclarant recevra un numéro « apiculteur » (Napi) à quatre chiffres, qui doit être affiché sur chaque rucher, soit directement sur les ruches, soit sur un panneau. Un délai de six mois est accordé pour se conformer à cette obligation. Le gouvernement souligne l’importance de cette mesure pour assurer une détection précoce des dangers sanitaires.
Réactions officielles
« Pour assurer la surveillance des ruchers calédoniens et maximiser les chances de réussite d’un éventuel plan d’éradication en cas d’introduction d’un danger sanitaire, la connaissance fiable du cheptel apicole calédonien est indispensable », Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, 3 septembre 2025.
Contexte
La Nouvelle-Calédonie est actuellement épargnée par de nombreux agents pathogènes qui affectent les abeilles mellifères, selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA). Cependant, le risque d’introduction de ces maladies est élevé, notamment en raison des liaisons maritimes fréquentes avec des pays voisins comme l’Australie et le Vanuatu, où le Varroa est déjà présent.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur la nécessité de déclaration des ruches : confirmée. Mention des médias : AFP, Le Monde.
Sources
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Date de publication : 2025-09-03 09:13:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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