Libertinage au temple Enmei-in : le scandale d'un moine séduisant des femmes du château d’Edo
Libertinage au temple Enmei-in : le scandale d’un moine séduisant des femmes du château d’Edo
Introduction : En 1803, un scandale retentissant secoue le château d’Edo, révélant le libertinage d’un moine séduisant des femmes au service du shôgun. Cet événement, connu sous le nom de « l’affaire Enmei-in », met en lumière la décadence d’une époque marquée par des relations interdites et des intrigues au sein du pouvoir shogunal.
Faits vérifiés
En 1796, Nichidô, un moine d’une beauté remarquable, rejoint le temple Enmei-in à Nippori, attirant l’attention des femmes d’Edo. Rapidement, des rumeurs circulent sur ses relations avec des femmes du gynécée du château d’Edo, un lieu réservé aux favorites du shôgun. Les autorités, alertées par ces rumeurs, mènent une enquête qui met en lumière des actes contraires aux règles monastiques.
Développement
Les rumeurs autour de Nichidô prennent de l’ampleur, notamment en raison de son charme qui attire les femmes du gynécée, un quartier résidentiel réservé aux femmes au service du shôgun. Les moines, en théorie, ne doivent pas avoir de relations sexuelles, mais Nichidô semble avoir enfreint cette règle. Le magistrat Wakisaka Yasutada, déterminé à élucider cette affaire, envoie une complice au temple. Cette dernière découvre des lettres d’amour, prouvant les relations de Nichidô avec des femmes du gynécée.
Le 26 mai 1803, après avoir rassemblé des preuves, Yasutada fait arrêter Nichidô. Les accusations portées contre lui incluent des relations avec plusieurs femmes du gynécée et la mise en danger de leur santé par des avortements. Les conséquences de ces actes sont sévères, et Nichidô est condamné à mort, une peine qui souligne la gravité de ses infractions.
Réactions officielles
« L’accusé a reconnu avoir eu des relations avec des femmes servant au gynécée et se sait passible de la peine de mort », Wakisaka Yasutada, Magistrat, 1803.
Contexte
À l’époque, le shogun Ienari, en poste depuis 17 ans, avait un harem de favorites et de nombreux enfants, ce qui compliquait la gestion du gynécée. Les mœurs relâchées et les intrigues au sein du pouvoir shogunal favorisaient l’émergence de scandales comme celui-ci. D’autres affaires similaires, comme celle de Chisen-in, ont également éclaté, illustrant les tensions et les dérives de cette période.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur l’identité de Nichidô comme ancien acteur de kabuki : non prouvée. Mention des médias.
Sources
« L’article est apparu en premier ici »
Date de publication :
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
Application officielle :
Téléchargez Artia13 Actualité sur Google Play
Retrouvez également tous nos contenus sur artia13.city
Notre IA contre la désinformation :
Analyzer Fake News – GPT spécialisé conçu par Artia13