Les très grandes aires protégées : une efficacité prouvée par la science
Introduction : En 2010, une immense zone protégée de 640 000 km² a été établie dans une région sous souveraineté britannique, avec un futur retour de contrôle à l’île Maurice. Cette initiative vise à interdire la pêche commerciale et les activités extractives, tout en préservant la biodiversité marine. Des chercheurs ont récemment publié des résultats dans le Journal of Applied Ecology, démontrant l’impact positif de ces aires sur la faune marine.
Faits vérifiés
Les aires marines protégées (AMP) sont souvent créées pour sauvegarder des écosystèmes fragiles tels que les barrières de corail. Une étude a suivi les mouvements de tortues imbriquées, de raies manta et d’oiseaux marins, révélant que 95 % des animaux étudiés restaient dans le périmètre protégé, malgré leurs déplacements. Les chercheurs ont également modélisé l’efficacité d’une aire plus petite, concluant qu’elle pourrait encore protéger une majorité des espèces ciblées.
Développement
Les scientifiques ont débattu de l’efficacité des grandes aires protégées, en raison des déplacements de certaines espèces. Cependant, ils ont démontré que ces espaces sont essentiels pour la conservation des grands animaux mobiles. Les résultats montrent que 97 % des points de passage des raies manta et 94 % de ceux des tortues se situent dans la zone protégée. En revanche, seulement 59 % des points de passage des oiseaux marins y sont inclus, soulignant la nécessité d’adapter les stratégies de protection.
Ces conclusions sont cruciales pour atteindre l’objectif de 30 % de protection des océans d’ici 2030, fixé lors de la COP15 biodiversité de 2022. Les chercheurs notent que la protection des océans est encore inégale, certaines activités nuisibles à la biodiversité étant autorisées dans des zones théoriquement protégées.
Réactions officielles
« Nous avons aussi démontré leur nécessité pour protéger les grands animaux mobiles, qui ont de très longs rayons de déplacement », Alice Trevail, chercheuse à l’université d’Exeter, 2025.
Contexte
La région des Chagos, où se trouve cette aire protégée, est au cœur d’une question géopolitique complexe. Le Royaume-Uni a signé un accord en mai 2025 pour rétrocéder l’archipel à l’île Maurice, tout en maintenant une base militaire américano-britannique sur l’une des îles, ce qui soulève des préoccupations sur la gestion future des ressources marines.
Désinformation et rumeurs
- Les bénéfices des très grandes aires protégées : confirmés. Mention des médias : AFP, Le Monde.
- Les conséquences du changement de souveraineté sur la biodiversité : non prouvées. Mention des médias : Reuters.
Sources
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Date de publication : 2025-08-10 05:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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