Les requins blancs et le mystère de leur ADN : une énigme scientifique non résolue
Introduction : Le 16 août 2025, des chercheurs ont publié une étude révélant des différences frappantes entre l’ADN nucléaire et mitochondrial des requins blancs. Ces résultats remettent en question les théories existantes sur les migrations de ces prédateurs marins, laissant les scientifiques perplexes quant à l’origine de ces disparités génétiques.
Faits vérifiés
Une étude récente a montré que les requins blancs présentent des différences marquées entre leur ADN nucléaire et mitochondrial. Les chercheurs ont découvert qu’à la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 10 000 ans, ces requins étaient confinés à une seule population dans l’océan Indo-Pacifique, avant de se répandre à l’échelle mondiale. Ces résultats invalident la théorie des migrations comme explication principale des différences génétiques observées.
Développement
Les requins blancs, connus sous le nom scientifique Carcharodon carcharias, ont presque disparu durant la dernière période glaciaire, lorsque les niveaux de la mer étaient beaucoup plus bas. Selon l’étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, ces requins ont commencé à diverger génétiquement il y a environ 7 000 ans, formant plusieurs populations isolées. Actuellement, on estime qu’il existe environ 20 000 individus dans le monde, un chiffre alarmant comparé à d’autres espèces. Gavin Naylor, co-auteur de l’étude, a déclaré :
« Il y a probablement environ 20 000 individus dans le monde. Il y a plus de mouches à fruits dans n’importe quelle ville que de requins blancs dans le monde entier. »
Cette situation précaire rend les requins blancs vulnérables à l’extinction, surtout en période de crise environnementale.
Les chercheurs ont tenté de comprendre pourquoi l’ADN mitochondrial diffère tant de l’ADN nucléaire. Une théorie populaire suggérait que les mâles migrent sur de longues distances tandis que les femelles restent fidèles à leur lieu de reproduction, un comportement connu sous le nom de philopatrie. Cependant, les données recueillies par Naylor et son équipe n’ont pas confirmé cette hypothèse. Ils ont également envisagé d’autres explications, comme un déséquilibre dans les ratios de reproduction, mais cela s’est également révélé inexact.
Réactions officielles
« La réponse scientifique honnête est que nous n’avons aucune idée. » Gavin Naylor, directeur du Florida Program for Shark Research, 2025.
Contexte
Les requins blancs occupent une position unique dans l’écosystème marin en tant que prédateurs au sommet. Leur faible population et leur comportement migratoire complexe rendent leur étude difficile, ce qui complique la compréhension de leur génétique et de leur écologie.
Désinformation et rumeurs
- La théorie des migrations comme explication des différences génétiques : réfutée. Mention des médias tels que BBC News et The Guardian.
Sources
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Date de publication : 2025-08-16 18:42:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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