Les parents de Romain dénoncent le rôle des antidépresseurs après le suicide de leur fils
Introduction : Le 9 septembre 2025, à Vienne (Isère), Vincent Schmitt et Yoko Motohama, parents de Romain, un adolescent de 16 ans décédé en 2021, ont manifesté devant le tribunal pour exiger l’accélération de la procédure judiciaire. Ils estiment que le suicide de leur fils est lié aux effets secondaires d’un antidépresseur, la paroxétine, et dénoncent le manque d’information sur les risques associés à ce médicament.
Faits vérifiés
Romain, âgé de 16 ans, a mis fin à ses jours en 2021 après avoir été prescrit de la paroxétine pour traiter des troubles obsessionnels compulsifs. Ses parents ont observé des effets indésirables tels que troubles du sommeil, agressivité et comportements à risque. Ils ont porté plainte contre X en 2021, et une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été ouverte en 2022, toujours en cours. Le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK), fabricant de la paroxétine, a été condamné en 2012 aux États-Unis pour avoir dissimulé des risques liés à ce médicament. (france24.com)
Développement
Au printemps 2021, Romain consulte un psychiatre pour des troubles obsessionnels compulsifs. Le médecin lui prescrit de la paroxétine. Rapidement, des effets indésirables apparaissent : troubles du sommeil, agressivité, irritabilité, comportements à risque tels que voyager sans billet ou parier de l’argent. La famille consulte à nouveau le psychiatre, qui augmente le dosage et ajoute un antipsychotique, mais la situation se dégrade. Le 10 septembre 2021, Romain se suicide en se jetant sous un train.
Réactions officielles
« On n’a jamais été informé des risques liés au suicide notamment, et il est clair – la justice en décidera – que Romain serait encore vivant si on avait été informé du risque suicidaire. »
Vincent Schmitt, père de Romain, 9 septembre 2025.
Contexte
La paroxétine est un antidépresseur de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), commercialisé par GSK sous les noms de Deroxat et Paxil. En 2012, GSK a été condamné aux États-Unis à une amende record de 3 milliards de dollars pour avoir dissimulé des effets indésirables de la paroxétine, notamment le risque suicidaire chez les adolescents. (france24.com)
Désinformation et rumeurs
- Affirmation : GSK a dissimulé des risques liés à la paroxétine. confirmée. En 2012, GSK a été condamné aux États-Unis pour avoir dissimulé des effets indésirables de la paroxétine, notamment le risque suicidaire chez les adolescents. (france24.com)
Sources
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Date de publication : 2025-09-09 11:04:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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