Actualité Par PaysChine

Les nouvelles sanctions douanières de Donald Trump contre le Brésil : un levier pour renforcer les BRICS ?

Le 6 août 2025, les États-Unis, sous la présidence de Donald Trump, ont imposé des droits de douane de 50 % sur les importations en provenance du Brésil. Cette décision, motivée par des considérations politiques liées au soutien de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, soulève des questions sur son impact potentiel sur le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Faits vérifiés

Le 6 août 2025, le Brésil a officiellement déposé une demande de consultations auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en réponse aux tarifs de 50 % imposés par les États-Unis sur de nombreux produits brésiliens. Le gouvernement brésilien a dénoncé ces mesures comme une violation claire des engagements de l’OMC et a exprimé l’espoir qu’un dialogue puisse résoudre le différend, malgré les dysfonctionnements persistants du système de règlement des différends de l’OMC depuis la présidence précédente de Trump. Le Brésil, la plus grande économie d’Amérique latine, a souligné son ouverture à la négociation à travers cette consultation de l’OMC.

Développement

Les nouveaux tarifs américains, entrés en vigueur le 7 août 2025, affectent une large gamme de pays, y compris des alliés traditionnels tels que le Royaume-Uni, l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud, ainsi que d’autres nations sans accord commercial, comme l’Inde, la Suisse et le Venezuela. Trump affirme que ces mesures visent à réduire le déficit commercial des États-Unis. Certaines nations, comme le Mexique et le Canada, ont obtenu des extensions ou des ajustements des pourcentages. Le Brésil fait face à un tarif de 50 % en représailles à son traitement de Jair Bolsonaro, tandis que la Chine et les États-Unis ont convenu de réductions réciproques et négocient un accord définitif. D’autres pays, comme le Cambodge, le Vietnam et l’UE, ont également obtenu des réductions. Les tarifs varient entre 10 % et 50 %, en fonction de la balance commerciale avec les États-Unis. Le plan reflète une approche agressive de la part du gouvernement américain pour reconfigurer ses relations commerciales mondiales.

Réactions officielles

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a critiqué sévèrement le président américain Donald Trump après l’imposition de tarifs de 50 % sur les produits brésiliens, une mesure qui marque une grave crise dans les relations entre les deux pays. Lula a qualifié Trump d' »autoritaire » et « anticivilisationnel » et a accusé Jair Bolsonaro et son fils Eduardo de promouvoir ces sanctions, considérant leur conduite comme une « trahison de la patrie ». Trump a adopté cette position en représailles politiques en défense de Bolsonaro, confronté à la justice brésilienne pour une tentative de coup d’État en 2023. Lula a insisté sur le fait de ne pas chercher un appel avec Trump, arguant que le président américain ne souhaite pas dialoguer, et a souligné qu’il ne répondra pas avec des mesures similaires, les considérant inappropriées. Pendant ce temps, des négociateurs brésiliens ont obtenu des exemptions partielles pour certains produits comme le pétrole et les avions. Parallèlement, le juge Alexandre de Moraes a ordonné l’assignation à résidence de Bolsonaro pour violation des conditions judiciaires, tandis que le gouvernement de Lula prévoit des aides étatiques pour les entreprises touchées par les tarifs. Lula a réitéré sa défense de la souveraineté brésilienne et a condamné les ingérences étrangères.

Contexte géopolitique

Les nouveaux tarifs imposés par les États-Unis, entrés en vigueur le 7 août 2025, intensifient la guerre commerciale entre les États-Unis et leurs partenaires. La plupart des tarifs affectent des pays comme le Royaume-Uni, la Chine, le Japon, l’Union européenne, la Corée du Sud, entre autres, avec lesquels des accords partiels ont été conclus, ainsi que des nations sans accord, comme l’Inde, la Suisse et le Venezuela. Le Mexique a obtenu une extension de 90 jours, et le Canada faisait déjà face à une augmentation de 25 % à 35 % depuis le 1er août. Le Brésil s’est vu imposer un tarif de 50 % en représailles à son traitement de Jair Bolsonaro, ce qui a provoqué des critiques du président Lula da Silva. L’Inde a également été sanctionnée pour avoir acheté du pétrole russe. Les États-Unis ont établi un tarif minimum de 15 % pour les pays avec un déficit commercial élevé. Les taux varient : certains pays ont obtenu des réductions (Vietnam, Cambodge, UE), tandis que d’autres ont reçu les plus élevés (Inde, Brésil, Syrie, Myanmar). Un accord temporaire avec la Chine a réduit significativement les tarifs mutuels, au milieu de négociations qui se terminent le 12 août.

Désinformation et rumeurs

Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables concernant des rumeurs spécifiques liées à cette situation. Cette information est à considérer avec prudence.

Source : Reuters

Source : Huffington Post

Source : El País

Source : Cadena SER

Source : AP News

Source : Reuters


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Date de publication : 2025-08-06 18:04:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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Cédric Balcon-Hermand

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