Les Iraniennes : un mouvement de contestation sans précédent
Introduction : Depuis le 13 septembre 2022, l’Iran est le théâtre de manifestations massives suite à la mort de Mahsa Amini, une jeune femme arrêtée pour un voile jugé mal ajusté. Ces événements ont déclenché une vague de colère qui s’est propagée à travers le pays, mobilisant des milliers de personnes, principalement des femmes, contre le régime en place.
Faits vérifiés
Les slogans tels que « Femme, vie, liberté » et « Mort au dictateur » résonnent dans les rues de Téhéran et d’autres villes. La répression par les forces de l’ordre, qui ont parfois utilisé des balles réelles, n’a pas freiné la détermination des manifestants. Les manifestations, qui ont débuté en réponse à la mort de Mahsa Amini, sont devenues un appel à la contestation des fondements même du régime iranien.
Développement
Les manifestations ont débuté après le décès de Mahsa Amini, trois jours après son arrestation par la police de la moralité. Ce tragique événement a provoqué une explosion de colère, notamment dans sa ville natale de Saghez. Les femmes, en particulier, ont défié le régime en brûlant leurs voiles, un acte symbolique fort. Selon des rapports, près de 51 % de la population iranienne a moins de 30 ans, et cette jeunesse exprime un ras-le-bol face à la répression et aux difficultés économiques croissantes, avec une inflation atteignant 40 %. Les manifestations ne se limitent pas aux grandes villes, mais touchent également des régions éloignées comme le Kurdistan et le Baloutchistan.
Réactions officielles
« Les émeutes et l’insécurité sont l’œuvre des États-Unis et du régime sioniste usurpateur », Ali Khamenei, Guide suprême de la Révolution, 2022.
Contexte
Depuis la Révolution islamique de 1979, l’Iran a connu plusieurs vagues de contestation, mais aucune n’a été aussi large et diversifiée. Les précédentes manifestations, comme celles de 2009 et 2019, avaient des motifs économiques, mais cette fois, la question des droits des femmes et des libertés individuelles est au cœur des revendications.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle la police de la moralité serait démantelée : non prouvée. Mention des médias.
- Affirmation selon laquelle les manifestations sont soutenues par des puissances étrangères : non prouvée. Mention des médias.
Sources
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Date de publication : 2025-08-28 16:42:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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