Les grandes villes nord-américaines confrontées à une crise d’inabordabilité
Introduction : Le 9 septembre 2025, une étude récente a révélé que les grandes villes nord-américaines, notamment Vancouver, Los Angeles et Toronto, continuent d’afficher des taux d’inabordabilité alarmants en matière de logement. Ce phénomène soulève des inquiétudes quant à l’accessibilité du marché immobilier pour les ménages à revenu moyen.
Faits vérifiés
Selon une analyse menée par The Globe and Mail, les villes de Vancouver, Los Angeles et Toronto occupent les trois premières places des villes les moins abordables en matière de logement en Amérique du Nord. San Diego, San Francisco, New York et Montréal suivent de près. Une étude de l’université californienne Chapman a même classé Vancouver comme le quatrième marché immobilier « le plus impossiblement abordable » au monde.
Développement
Les données montrent que l’abordabilité des logements s’est détériorée dans presque toutes les grandes villes nord-américaines depuis 2005, en grande partie à cause de l’inflation qui affecte le pouvoir d’achat. Les salaires à Toronto et Vancouver sont désormais largement inférieurs à l’augmentation des coûts de l’immobilier. Les politiques de zonage restrictives et la croissance démographique exacerbent encore cette crise. Une analyse récente a averti que le Canada doit construire 3,2 millions de logements au cours de la prochaine décennie pour répondre à la demande croissante, mais les efforts actuels ne sont pas à la hauteur.
Réactions officielles
« Pendant des années, certains ont soutenu que les coûts élevés du logement à Toronto et Vancouver étaient inhérents à des ‘villes de classe mondiale’. Mais une telle logique s’effondre lorsque l’on s’aperçoit que de véritables centres internationaux comme New York et Boston sont plus abordables. », Globe and Mail, 9 septembre 2025.
Contexte
Historiquement, les grandes villes nord-américaines ont attiré des populations en raison de leurs opportunités économiques et culturelles. Cependant, la hausse des prix de l’immobilier et des loyers a commencé à créer des disparités croissantes, rendant ces villes moins accessibles pour de nombreux ménages.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle les coûts de logement sont uniquement dus à des facteurs économiques : non prouvée. Mention des médias.
Sources
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Date de publication : 2025-09-09 13:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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