Les dangers croissants du phytoplancton : quand la prolifération devient mortelle
Introduction : En 2020, le Sénégal a été frappé par une épidémie mystérieuse touchant les pêcheurs, provoquant une inquiétude mondiale. Avec le réchauffement climatique et l’augmentation des activités humaines, les proliférations de phytoplancton, connues sous le nom de blooms, deviennent de plus en plus fréquentes, entraînant des conséquences sanitaires et environnementales alarmantes.
Faits vérifiés
Une étude publiée en 2025 a identifié la microalgue marine Vulcanodinium rugosum comme responsable d’une dermatite aiguë sévère chez plus d’un millier de pêcheurs sénégalais. Cette toxine, la Portimine A, a causé des lésions cutanées graves, mettant en lumière les dangers croissants associés aux blooms de phytoplancton.
Développement
Les blooms de phytoplancton, qui se produisent dans les lacs et les mers, sont souvent exacerbés par des nutriments inorganiques tels que l’azote et le phosphore, issus des activités humaines. Ces proliférations peuvent obstruer la lumière et diminuer l’oxygène dans l’eau, entraînant des extinctions massives d’espèces aquatiques. Léana Gorse, doctorante à l’Institut de pharmacologie et biologie structurale, a déclaré :
« V. rugosum se niche dans les filets dérivants des pêcheurs, dans lesquels elle est surconcentrée. En manipulant leurs filets, les pêcheurs ont été en contact direct avec cette toxine, notamment au niveau des mains et des yeux. »
Des études montrent que ces événements ne sont pas isolés, et d’autres régions du monde subissent des effets similaires.
Réactions officielles
« Tout est parti d’un malentendu. Nous nous intéressions alors à une autre microalgue sur la côte basque… Le profil des toxines correspondait trait pour trait. », Léana Gorse, Doctorante, 2025.
Contexte
Les blooms de phytoplancton sont liés à des facteurs environnementaux tels que la température de l’eau et la concentration de nutriments, souvent exacerbés par le réchauffement climatique. Les activités humaines, comme l’agriculture intensive, jouent un rôle significatif dans l’intensification de ces phénomènes.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle les blooms sont uniquement causés par la pollution : réfutée. Des études montrent que des facteurs naturels et anthropiques interagissent pour provoquer ces proliférations (sources : AFP, Le Monde).
Sources
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Date de publication : 2025-08-21 14:23:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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