Les crimes qui ont secoué la Haute-Garonne : Étienne Jottereau, le « fou de Boussens » qui a assassiné des enfants du village en 1932
Introduction : Au début de l’été 1932, le paisible village de Boussens, situé au sud de la Haute-Garonne, est secoué par un drame sanglant. Un mécanicien de 37 ans, Étienne Jottereau, connu pour son caractère étrange et ses accès de colère, commet un triple assassinat en pleine rue, tuant une mère et deux enfants. Cet événement tragique marque profondément la communauté locale et soulève des questions sur la santé mentale de l’auteur.
Faits vérifiés
Le 22 juin 1932, vers 10h30, dans le quartier de l’église à Boussens, une scène de jeu innocente se transforme en tragédie. Madame Chelle et Madame Menat surveillent leurs enfants : Yvette, 4 ans, et Jean, 13 ans, pour la première, et Eugène Menat, 6 ans, et Noëlie Despagnet, 2 ans et demi, pour la seconde. Soudain, Étienne Jottereau, un mécanicien de 37 ans, s’approche et insulte Eugène de « sale petit bâtard ». Cette altercation oblige l’épicier et le curé du village à intervenir. (ladepeche.fr)
Quelques instants plus tard, Jottereau revient armé d’un revolver. Il tire d’abord sur Lucie, la mère d’Eugène, la tuant sur le coup. Ensuite, il abat Eugène, touché au côté droit, puis Yvette, atteinte au bas-ventre. Les autres enfants, Noëlie et Jean, sont également visés, mais parviennent à s’échapper. Après ces meurtres, Jottereau prend la fuite, poursuivi par les habitants du village. Il est retrouvé le soir même par les gendarmes dans une grotte près de la Garonne. (ladepeche.fr)
Développement
Étienne Jottereau est décrit par les habitants de Boussens comme un homme solitaire, au caractère instable et aux accès de colère imprévisibles. Bien que reconnu pour ses compétences en mécanique, il est perçu comme étrange et parfois inquiétant, notamment en raison de son obsession pour les enfants. (ladepeche.fr)
Lors de son arrestation, Jottereau déclare :
« Je regrette beaucoup ce que j’ai fait. Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête. J’ai agi sur un coup de folie. »
Après son arrestation, des examens psychiatriques sont effectués, concluant à une responsabilité atténuée du tueur. Malgré cela, il est jugé les 6 et 7 juillet 1933 devant la cour d’assises de Haute-Garonne pour triple assassinat et tentative d’assassinat. Lors du procès, il reste impassible et muet, montrant une indifférence apparente face aux lourdes accusations. (ladepeche.fr)
Le ministère public requiert la peine capitale, déclarant :
« C’est la tête de Jottereau que je requiers ! »
Après délibération, le jury le condamne à la réclusion à perpétuité. Le « fou de Boussens » termine ses jours derrière les barreaux. (ladepeche.fr)
Réactions officielles
« Je regrette beaucoup ce que j’ai fait. Je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête. J’ai agi sur un coup de folie. »
Contexte
Boussens est un petit village du sud de la Haute-Garonne, traversé par une importante voie antique et marqué par une histoire riche, notamment en tant que bastide fondée en 1269. (mairie-boussens.fr)
Désinformation et rumeurs
- Affirmation X : confirmée / réfutée / non prouvée. Mention des médias (sans lien).
Sources
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Date de publication : 2025-08-13 09:15:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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