Des chercheurs découvrent des anticorps de plasma offrant une protection étendue contre le paludisme
Introduction : Le 19 août 2025, des chercheurs de l’Institut national de recherche médicale en Tanzanie et de l’Université de Copenhague ont annoncé une avancée significative dans la lutte contre le paludisme, une maladie qui tue chaque année 600 000 personnes, principalement des enfants en Afrique subsaharienne. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouvelles stratégies de vaccination.
Faits vérifiés
Les scientifiques ont identifié des donateurs de plasma dont les anticorps peuvent bloquer l’adhésion du parasite Plasmodium falciparum aux cellules humaines. Grâce à une technologie de pointe, ils ont réussi à déterminer la séquence d’un anticorps monoclonal capable d’inhiber plusieurs variantes de la protéine PFEMP1, essentielle à la virulence du parasite.
Développement
Le paludisme, causé par le parasite Plasmodium falciparum, reste une menace de santé publique mondiale. L’immunité contre cette maladie se développe après des infections répétées, grâce à des anticorps qui empêchent le parasite de se lier aux récepteurs des cellules humaines. Dans cette étude, les chercheurs ont utilisé la plateforme Repab® pour identifier un anticorps ayant une large activité inhibitrice. C’est la première fois qu’une telle approche est appliquée pour identifier un anticorps plasmatique fonctionnel développé naturellement après une infection.
L’analyse structurelle a permis de comprendre comment cet anticorps se lie aux variantes PFEMP1, bloquant ainsi l’adhésion du parasite. Cette découverte pourrait non seulement éclairer les mécanismes de protection immunitaire, mais aussi contribuer au développement de nouveaux vaccins.
Réactions officielles
« En séquençant un anticorps acquis naturellement circulant dans le sang et en voyant exactement comment il se lie, nous gagnons un aperçu précieux de la réponse de protection contre les anticorps contre le paludisme », Louise Turner, scientifique senior, Centre de médecine translationnelle et de parasitologie, Université de Copenhague, 19 août 2025.
« Nous pouvons désormais identifier des anticorps inhibiteurs fonctionnellement significatifs directement des individus naturellement exposés à l’infection. Cela fournit un moyen puissant d’étudier les réponses d’anticorps acquises naturellement et de générer des pistes pour notre recherche sur les vaccins », professeur Thomas Lavstsen, Centre de médecine translationnelle et de parasitologie, Université de Copenhague, 19 août 2025.
Contexte
Le paludisme est endémique dans de nombreuses régions d’Afrique, où il représente un défi majeur pour la santé publique. Les efforts de recherche se concentrent sur le développement de vaccins efficaces et de traitements innovants pour réduire le fardeau de cette maladie.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation concernant l’efficacité des anticorps : non prouvée. Mention des médias tels que Reuters et AFP.
Sources
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Date de publication : 2025-08-19 08:14:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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