27.10.2025 Cédric Balcon-Hermand 0 Vues 0 commentaires

Mali: le JNIM impose le voile aux voyageuses en bus, reprise conditionnée pour Diarra

Le JNIM oblige le port du hijab aux voyageuses en bus au Mali, impactant trajets et compagnies.

Le 17 octobre, le JNIM/GSIM a annoncé une obligation de voile pour les passagères en bus. La mesure s’applique à l’échelle du Mali, selon Courrier international. Elle intervient après un mois et demi d’embargo sur les importations de carburant.

La compagnie Diarra a repris ses liaisons après s’être soumise à ces conditions, selon Mali Actu, cité par Courrier international. L’extension toucherait d’autres transporteurs nationaux. Des précédents similaires avaient été observés à Tombouctou en 2012, rappelle Deutsche Welle.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : obligation de porter le voile pour les femmes voyageant en bus.
Qui est concerné : passagères, compagnies de bus, usagers du transport interurbain.
Quand : annonce communiquée le 17 octobre.
Où : ensemble du territoire malien.

Chiffres clés

1,5 mois d’embargo sur les importations de carburant — avant le 17 octobre 2025.
Début septembre : arrêt de la compagnie Diarra par des djihadistes affiliés à Al-Qaida.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : voyage en bus conditionné au port du voile pour les femmes.
Démarches utiles : non précisées par les sources.
Risques si vous n’agissez pas : non précisés par les sources.
Exceptions : aucune exception mentionnée.

Contexte

Le JNIM/GSIM, désigné dans les articles comme affilié à Al-Qaida, impose des règles vestimentaires. La compagnie Diarra a repris après excuses publiques et respect de nouvelles règles, selon Mali Actu cité par Courrier international. À Tombouctou en 2012, des restrictions similaires sont venues progressivement, témoigne une blogueuse auprès de Deutsche Welle.

Ce qui reste à préciser

Modalités d’application et éventuelles sanctions en cas de non-respect.
Périmètre exact: uniquement les bus interurbains ou d’autres transports.

Citation

« Nous les avons vus à l’œuvre. Ce sont des règles qui sont venues de façon graduelle. » — Fatouma Harber, blogueuse de Tombouctou, citée par Deutsche Welle.