Le système immunitaire : un acteur clé du dialogue entre tissus périphériques et cerveau
Introduction : Le 4 août 2025, des chercheurs de l’université Yale ont révélé des découvertes significatives sur le rôle du système immunitaire dans la communication entre le cerveau et les tissus périphériques. Cette étude remet en question des croyances établies sur l’isolement du cerveau par la barrière hématoencéphalique.
Faits vérifiés
Des lymphocytes T, cellules immunitaires, ont été identifiés dans le cerveau, contredisant l’idée que cet organe est exempt de cellules immunitaires. Les recherches ont montré que ces lymphocytes cérébraux diffèrent de ceux présents dans les méninges et ressemblent à ceux du tissu adipeux. Cette découverte soulève des questions sur leur fonction et leur origine.
Développement
Les chercheurs ont observé que les lymphocytes T dans le cerveau ne sont pas uniformément répartis, mais concentrés dans des zones spécifiques comme l’organe subfornical, qui régule la consommation d’eau et de nourriture. En analysant des tissus humains, ils ont confirmé que cette présence n’est pas limitée aux souris. De plus, une étude a révélé que la modulation du tissu adipeux influence le nombre de lymphocytes cérébraux, avec une augmentation de ces derniers après un jeûne de quarante-huit heures. Les lymphocytes adipeux migrent vers le cerveau, un processus qui commence dès le sevrage des souris.
Les résultats ont également mis en lumière le rôle du microbiote intestinal, qui semble essentiel à la régulation des lymphocytes cérébraux. Des études ont montré que l’administration d’antibiotiques réduit leur nombre, et l’absence de microbiote entraîne une absence totale de lymphocytes dans le cerveau. Ces découvertes suggèrent que le microbiote joue un rôle crucial dans la mise en place et la régulation des cellules immunitaires cérébrales.
Enfin, les chercheurs ont exploré l’impact des lymphocytes cérébraux sur le comportement alimentaire. En modifiant les caractéristiques des lymphocytes adipeux, ils ont constaté un effet direct sur la quantité de nourriture ingérée par les animaux après une période de jeûne, indiquant un lien entre le système immunitaire et le comportement alimentaire.
Réactions officielles
« Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives sur la communication entre le système immunitaire et le cerveau, et pourraient avoir des implications importantes pour la compréhension des comportements alimentaires », Tomomi Yoshida, chercheur, 2025.
Contexte
Depuis des décennies, la barrière hématoencéphalique est considérée comme un isolant du cerveau, empêchant l’entrée des cellules immunitaires. Cette nouvelle recherche remet en question cette vision et pourrait avoir des implications sur la compréhension des maladies neurologiques et métaboliques.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle le cerveau est totalement isolé du système immunitaire : réfutée. Mention des médias tels que Le Monde et Franceinfo.
Sources
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Date de publication : 2025-08-04 11:14:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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