Actualité Par PaysSuisse


Le PLR jurassien face à l’ombre de Martial Courtet lors de son lancement de campagne

Introduction : Le 30 août 2025, le Parti libéral-radical (PLR) du Jura a lancé sa campagne électorale dans un climat tendu, marqué par le cas controversé de Martial Courtet. Ce dernier, ancien ministre centriste, a été abandonné par son parti suite à un audit sur son management, mais a néanmoins reçu le soutien d’un maire PLR, provoquant des remous au sein du parti.

Faits vérifiés

Le lancement de la campagne du PLR s’est déroulé dans une atmosphère pesante, exacerbée par le soutien controversé de Renaud Baume, maire des Breuleux, qui a récolté 31 signatures en faveur de la candidature indépendante de Martial Courtet. Cette initiative a suscité un malaise palpable parmi les membres du parti, qui craignent pour l’unité et l’intégrité de leur liste officielle.

Développement

Lors d’une assemblée dédiée à la présentation des candidats du PLR pour les élections au gouvernement et au Parlement, la discussion sur le soutien à Courtet a duré environ 20 minutes. Irène Donzé, présidente ad intérim du PLR, a fermement insisté sur la nécessité de maintenir une ligne unie et de ne pas soutenir d’autres candidats. « Tout candidat supplémentaire fragilise le candidat officiel », a-t-elle déclaré.

Renaud Baume, conscient de la controverse, a tenté de justifier son soutien en évoquant des valeurs de solidarité. « On nous a appris à tendre la main à celui qui risque la noyade », a-t-il affirmé. Cette déclaration a provoqué une réaction immédiate de Jacques Gerber, ancien ministre de l’Économie et de la Santé, qui a souligné que le soutien à Courtet pourrait nuire à la cohésion du parti.

Réactions officielles

« Je peux t’assurer que le candidat que tu soutiens aujourd’hui, tu ne pourrais pas travailler 24 heures avec », Jacques Gerber/Ancien ministre, 30 août 2025.

Contexte

Martial Courtet a été au centre d’une controverse suite à un audit révélant des problèmes de management. Son départ du PLR a été perçu comme un coup dur pour le parti, qui doit maintenant naviguer entre le soutien à un ancien membre et la nécessité de préserver son image et son unité.

Désinformation et rumeurs

  • La véracité des signatures récoltées pour soutenir Courtet : non prouvée. Selon des sources judiciaires, 11 des 95 signatures seraient irrégulières.

Sources

Source : RTS

Source : Le Monde


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Date de publication : 2025-08-30 16:53:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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Cédric Balcon-Hermand

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