Le parcours difficile de Salomé, atteinte d’un cancer, après son rapatriement sanitaire
Introduction : En juillet 2024, Salomé Temarii, atteinte d’un lymphome de Hodgkin, a été rapatriée à Tahiti après une greffe de moëlle osseuse à Paris. Malgré sa rémission, elle se retrouve sans médecin traitant et sans explications sur la fin de ses soins, soulevant des inquiétudes quant à la continuité de son suivi médical.
Faits vérifiés
Salomé a lutté pendant cinq ans contre un lymphome de Hodgkin, un cancer rare du système lymphatique. Son suivi médical s’est effectué à Paris, où elle a subi une greffe de moëlle osseuse en juillet 2024. La Caisse de Prévoyance Sociale (CPS) a déclaré que son retour à Tahiti avait été décidé par son médecin en métropole, affirmant que ses droits à des soins étaient toujours ouverts. Cependant, Salomé ne dispose d’aucun médecin traitant à son retour.
Développement
Salomé a été rapatriée après plus de deux ans d’évacuation sanitaire. Elle a exprimé sa frustration face à la manière dont son retour a été géré :
« J’ai juste reçu le courrier pour m’annoncer la fin de mon statut d’évasanée. Comme ça, sans explication. Soi disant que c’est mon médecin qui avait terminé les soins, je l’ai appelé et il m’a dit qu’il n’était pas au courant », Salomé Temarii, patiente en rémission.
Son père, Mahinui Temarii, a également exprimé son étonnement :
« Mais Salomé, je n’étais pas au courant que tu étais revenue. Même à l’hôpital, ils n’étaient pas au courant qu’elle était revenue. C’est quoi, ça ? », Mahinui Temarii, père de Salomé.
Malgré son état de santé amélioré, Salomé souligne son besoin de suivi médical pour éviter une rechute, ayant déjà connu une première rechute lors de son traitement.
Réactions officielles
« La continuité des soins est assurée, les droits de la patiente étant toujours ouverts à Tahiti », CPS, Date précise non spécifiée.
Contexte
La Polynésie française a connu un nombre croissant d’évacuation sanitaires ces dernières années, avec près de 700 évacuations recensées en 2024, dont plus de 500 vers l’Hexagone. Ce phénomène soulève des questions sur l’accessibilité des soins de santé sur le territoire.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur la continuité des soins : non prouvée. Mention des médias : CPS.
Sources
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Date de publication : 2025-09-03 04:18:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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