Le Mémorial national des victimes de l’esclavage : un projet emblématique présenté à Paris
Introduction : Le 4 septembre 2025, le projet architectural du futur Mémorial national des victimes de l’esclavage a été officiellement dévoilé à Paris, dans les jardins du Trocadéro, en présence de Manuel Valls, alors ministre des Outre-mer. Ce mémorial vise à honorer la mémoire des victimes de l’esclavage et à promouvoir la réconciliation nationale.
Faits vérifiés
Ce mémorial, qui s’étendra sur plus de 4 000 m², a été conçu par le paysagiste Michel Desvignes et l’architecte Philippe Prost. Il comprendra un jardin symbolique, avec des chemins retraçant l’histoire de l’esclavage et un espace dédié aux noms de 215 000 esclaves affranchis. L’inauguration est prévue pour début 2027.
Développement
Le projet est le résultat de trente années de recherches et de mobilisation de milliers de bénévoles. Serge Romana, coprésident du comité de pilotage, a déclaré :
« Il a fallu beaucoup de combats. Il a fallu convaincre les ministres, les présidents… À lui seul, ce cheminement dans la République française est une histoire à part entière », Serge Romana, Coprésident du comité de pilotage, 4 septembre 2025.
Le mémorial a pour but de transformer la honte en dignité, comme l’a souligné Manuel Valls :
« La mémoire de l’esclavage n’appelle pas la division, mais à une volonté de réconciliation. Notre responsabilité, c’est de dire avec force que l’esclavage fut un crime contre l’humanité. », Manuel Valls, Ministre des Outre-mer, 4 septembre 2025.
Au cœur du jardin, une « île des esclaves sans nom » rendra hommage aux quatre millions de victimes dont les noms restent inconnus.
Réactions officielles
« Aujourd’hui, nous faisons entrer ces destins dans la mémoire nationale et nous leur rendons la dignité qu’ils méritent pleinement », Manuel Valls, Ministre des Outre-mer, 4 septembre 2025.
Contexte
Ce mémorial s’inscrit dans un contexte de reconnaissance croissante des injustices historiques liées à l’esclavage. La France a déjà marqué des étapes importantes, notamment avec le décret d’abolition de l’esclavage en 1848 et la loi de 2001 reconnaissant l’esclavage comme un crime contre l’humanité.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle le mémorial serait un simple monument aux morts : réfutée. Le projet vise à célébrer la résistance et l’héritage culturel des descendants des victimes.
Sources
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Date de publication : 2025-09-07 06:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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