Le marché du transport confronté à des marges serrées malgré une activité florissante
Dans un contexte économique complexe, un acteur majeur du transport souligne sa bonne occupation en termes d’activité, tout en déplorant des marges trop faibles. Alors que le groupe prévoit un retour dans le transport combiné rail-route, une dynamique est également observée dans le secteur du conteneur maritime.
Un retour dans le combiné rail-route
Le groupe, basé en Mayenne, se prépare à relancer its activité de transport combiné, avec un projet de navette quotidienne entre Laval et Vénissieux prévue pour 2026. Associé à des transporteurs expérimentés, ce projet répond à la croissance des besoins de fret.
Historique et motivations
Transport Info : Vous avez commencé à faire du combiné en 2012, dans quelles circonstances ?
François Coué : « Lorsque Combiwest a été lancé, nous avons rapidement manifesté de l’intérêt pour le projet. L’axe Rennes-Miramas relevait de notre corridor d’activité entre l’Ouest et le Sud-Est. Cette navette nous permettait de rejoindre Miramas, où nous avons une agence à Nîmes. C’était une solution respectueuse de l’environnement et nous cherchions à offrir à nos clients une approche vers la décarbonation. »
Défis post-Combiwest
TI : Après la disparition de Combiwest en 2016, quelles ont été vos actions ?
FC : « Le transport combiné est resté marginal. À l’époque, les coûts étaient plus élevés que ceux de la route. Convaincre les clients de structurer leurs flux s’est avéré compliqué. »
De la consultation à l’accord
Des acteurs du secteur local se sont réunis pour avancer un projet économiquement viable. Après plusieurs négociations, notamment avec Laval Agglo et d’autres transporteurs comme Charles André et Breger, un partenariat s’est formé pour faciliter l’ouverture du service entre Laval et Vénissieux.
TI : Quelle sera votre contribution dans ce projet ?
VC : « Nous agirons à la fois comme apporteurs de trafic et gestionnaires du terminal, chacun s’engageant à fournir des volumes. »
Les nouvelles conditions du secteur
La nécessité de décarboner et la pénurie de conducteurs sont des enjeux critiques qui poussent à repenser le modèle de transport.
TI : Pourquoi vous diversifiez-vous dans le conteneur maritime ?
VC : « J’ai repris le groupe TRM en 2021, qui avait diversifiés ses activités. Je découvre ce secteur post-Covid, mais il est difficile en raison des fluctuations de coût et des grèves cycliques. »
Conjoncture économique paradoxale
Bien qu’actif, le groupe se heurte à des marges faibles malgré un chiffre d’affaire consolidé de près de 40 millions d’euros. La difficulté à répercuter les coûts et la pression des acheteurs compliquent davantage la situation économique.
TI : Quelle est la situation pour les transporteurs dans votre région ?
VC : « Nous sommes bien occupés, mais les marges sont insuffisantes. Les coûts augmentent, et nous avons du mal à répercuter ces hausses. Nous devons anticiper de possibles augmentations des tarifs car la situation est devenue critique. »
« La situation économique est paradoxale. Nous avons des marges faibles malgré une activité soutenue. » [Source officielle]
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Date de publication : 2025-08-06 00:19:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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