Le FLNKS rejette l’accord de Bougival en Nouvelle-Calédonie
Introduction : Le 13 août 2025, à Nouméa, le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a officiellement rejeté l’accord de Bougival, signé début juillet avec l’État français et les non-indépendantistes. Cette décision, prise lors d’un congrès extraordinaire, marque un tournant significatif dans le processus politique en Nouvelle-Calédonie.
Faits vérifiés
Le FLNKS a annoncé son rejet de l’accord de Bougival, invoquant son incompatibilité avec les principes fondamentaux de leur lutte pour l’indépendance. Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne, a précisé que le texte ne prévoyait pas de nouveau référendum sur l’indépendance, ce qui a suscité de vives réactions parmi les militants indépendantistes.
Développement
Ce projet d’accord propose la création d’un « État de Nouvelle-Calédonie » et d’une nationalité calédonienne, ainsi que le transfert de compétences régaliennes telles que la monnaie, la justice et la police. Cependant, l’absence d’un nouveau référendum sur l’indépendance a été perçue comme un affront par le FLNKS. Marie-Pierre Goyetche, membre du bureau politique du mouvement, a déclaré :
« L’accord de Bougival est derrière nous, c’est un rejet en bloc, nous ne participerons pas au comité de rédaction proposé par le ministre des outre-mer, Manuel Valls. Nous lançons un appel pacifique à nos forces vives pour dire stop à l’État s’il entend passer en force. »
En visioconférence, Christian Tein, président du FLNKS, a qualifié l’accord de « marche forcée » imposée par le président Macron.
Réactions officielles
« Le FLNKS rejette formellement le projet d’accord de Bougival, en raison de son incompatibilité avec les fondements et acquis de notre lutte », Dominique Fochi, Secrétaire général de l’Union calédonienne, 13 août 2025.
Contexte
La Nouvelle-Calédonie a une histoire complexe marquée par des luttes pour l’indépendance depuis les années 1980. L’accord de Nouméa, signé en 1998, a établi un cadre pour l’autodétermination, mais les tensions persistent, notamment autour des questions de souveraineté et d’identité nationale. Les récents événements rappellent les défis auxquels fait face cette collectivité française du Pacifique.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle l’accord de Bougival serait un compromis historique : non prouvée. Mention des médias : Le Monde, AFP.
Sources
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Date de publication : 2025-08-13 02:49:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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