L’Alberta ajuste les règles concernant l’interdiction de livres dans les écoles
Introduction : Le 8 septembre 2025, l’Alberta a annoncé une modification de son arrêté ministériel relatif à l’interdiction de livres à caractère sexuel dans les bibliothèques scolaires. Cette décision vise à clarifier les types de contenus concernés par l’interdiction, en se concentrant uniquement sur les représentations visuelles explicites d’actes sexuels.
Faits vérifiés
Le ministre de l’Éducation de l’Alberta, Demetrios Nicolaides, a précisé que les œuvres littéraires contenant des descriptions textuelles d’actes sexuels ne seront plus interdites dans les bibliothèques scolaires. Ce changement fait suite à une controverse suscitée par une liste de 200 livres à bannir, qui incluait des classiques tels que « La servante écarlate » de Margaret Atwood. La première ministre Danielle Smith avait qualifié l’application précédente de l’arrêté d’excessive.
Développement
Les écoles avaient initialement jusqu’au 1er octobre pour retirer les livres concernés, mais ce délai a été prolongé jusqu’au 31 octobre 2025 pour la soumission des listes au ministère, avec une mise en application prévue au plus tard le 5 janvier 2026. Le ministre a souligné que l’objectif de cette mesure est de restreindre l’accès à du contenu visuellement explicite jugé inapproprié pour les élèves. Les professeurs devront également informer les parents si des contenus explicites sont présents dans la littérature en classe, tandis que le matériel pédagogique, comme les livres de biologie, est exempté de cette réglementation.
Réactions officielles
« On veut s’assurer de pouvoir visionner le matériel [que les conseils scolaires] considèrent comme conforme à la mesure. », Demetrios Nicolaides, ministre de l’Éducation de l’Alberta, 8 septembre 2025.
Contexte
Cette décision s’inscrit dans un débat plus large sur la censure et la représentation des contenus à caractère sexuel dans les écoles, notamment en ce qui concerne les œuvres qui abordent des thèmes liés à la communauté 2SLGBTQ+. Les tensions autour de ces questions ont été exacerbées par des mouvements de parents et d’organisations éducatives qui expriment des préoccupations sur la nature des contenus accessibles aux élèves.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle le retrait des livres est une forme de censure : non prouvée. Mention des médias.
- Affirmation selon laquelle la nouvelle réglementation marginalise les élèves de la communauté 2SLGBTQ+ : confirmée. Mention des médias.
Sources
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Date de publication : 2025-09-08 23:07:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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