L’académie Martinique innove avec des classes spéciales pour encourager les filles vers les sciences
Introduction : Le 3 septembre 2025, le collège Asselin de Beauville à Ducos, en Martinique, a lancé une expérimentation de classes à horaires aménagés en mathématiques et en sciences. Cette initiative vise à encourager les filles à s’orienter vers les filières scientifiques, un domaine où leur représentation est en déclin.
Faits vérifiés
Cette année, deux sections de 4e et 3e au collège Asselin de Beauville expérimentent des classes spéciales, appelées CHAMS (Classe à Horaires Aménagés en Mathématiques et Sciences). L’objectif principal est d’inverser la tendance à la baisse du nombre de filles dans les études scientifiques, un phénomène observé dans plusieurs rapports des inspections générales.
Développement
Les classes CHAMS accueillent une parité de dix filles et dix garçons, offrant ainsi un cadre équilibré pour l’apprentissage. Chaque semaine, les élèves bénéficient de 2 à 3 heures d’enseignements supplémentaires, incluant des ateliers de mathématiques, de sciences, et des rencontres avec des femmes scientifiques. Une étude récente, Gender scan étudiants 2024, révèle que le pourcentage d’étudiantes françaises diplômées dans les filières STEM a chuté de 6% entre 2013 et 2020, tandis qu’il a augmenté de 19% en Europe. Le professeur principal, Christophe Rousseau, souligne que « la France manque d’ingénieurs et de personnes qualifiées dans les filières scientifiques », ce qui rend cette initiative d’autant plus cruciale.
Réactions officielles
« Elles vont expliquer comment elles travaillent pour vous donner certainement envie de suivre ces filières et de vous inscrire dans des formations scientifiques, car on a encore trop peu de filles qui sont ingénieurs ou dans ces filières. », Nathalie Mons, Rectrice Académique de Martinique, 2025.
Contexte
Depuis deux décennies, la proportion de filles dans les spécialités scientifiques stagne, un phénomène qui soulève des préoccupations au niveau national. En mai 2025, la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, a annoncé des mesures pour augmenter cette proportion de 42% à 50% dans les spécialités mathématiques au niveau terminal.
Désinformation et rumeurs
- La baisse du nombre de filles dans les filières STEM : confirmée. Mention des rapports des inspections générales.
- Les classes CHAMS comme solution : non prouvée. Aucune étude indépendante n’a encore évalué l’impact de cette initiative.
Sources
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Date de publication : 2025-09-03 12:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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