La taxe Zucman : un symbole d’unité pour la gauche française
Introduction : Depuis plusieurs mois, la taxe Zucman a émergé comme un enjeu central pour la gauche française, notamment à l’approche des élections de juin 2024. Initialement confinée à une niche parlementaire, cette proposition a su capter l’attention des partis de gauche, en particulier dans un contexte politique marqué par la chute de figures comme François Bayrou.
Faits vérifiés
La taxe Zucman, inspirée par les travaux de l’économiste Gabriel Zucman, vise à instaurer un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines supérieurs à 200 millions d’euros. Cette mesure pourrait générer des recettes annuelles estimées entre 15 et 25 milliards d’euros. Bien qu’elle ait été adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale, elle a été rejetée au Sénat, ce qui soulève des questions sur son avenir législatif.
Développement
La taxe Zucman a été présentée comme une réponse à l’optimisation fiscale qui permet aux plus riches de réduire leur imposition. En France, environ 1 800 personnes seraient concernées par cette mesure, contre plus de 300 000 sous l’ancien impôt de solidarité sur la fortune (ISF). En février 2023, lors d’une niche parlementaire écologiste, la proposition a été adoptée, mais son rejet au Sénat en juillet a suscité des critiques de la part de la gauche. Les économistes, dont Olivier Blanchard et Jean Pisani-Ferry, ainsi que plusieurs prix Nobel d’économie, ont exprimé leur soutien à cette initiative, renforçant son attrait au sein de l’opposition.
Réactions officielles
« Nous payons en moyenne 50 % d’impôts. Les riches et ultrariches, payent eux en moyenne seulement 27 %. C’est une situation inacceptable », Clémentine Autain, Députée, 30 août 2025.
Contexte
La taxe Zucman s’inscrit dans un débat plus large sur la justice fiscale en France, particulièrement après huit années de présidence Macron. La question de la contribution des plus riches à l’effort fiscal est devenue cruciale, surtout dans un contexte de tensions sociales croissantes et de demandes de réformes économiques.
Désinformation et rumeurs
- La taxe Zucman est « confiscatoire » : réfutée. Cette affirmation a été largement critiquée par des économistes et des membres de la gauche.
- La mesure serait inapplicable : non prouvée. Des experts continuent de débattre de la faisabilité de cette taxe.
Sources
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Date de publication : 2025-08-30 22:41:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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