![[SÉRIE] Famille Pinsat : De la Dordogne à la route d'Ourail](https://www.artia13.city/wp-content/uploads/2025/08/SERIE-Famille-Pinsat-De-la-Dordogne-a-la-route-dOurail.jpg)
La saga de la famille Pinsat : De la Dordogne à Bourail
Introduction : En 1883, Jean dit Amédée Pinsat, un agriculteur de la Dordogne, est condamné à vingt ans de travaux forcés pour un meurtre qu’il clame ne pas avoir commis. Son parcours, marqué par des événements tragiques et des luttes pour prouver son innocence, s’étend jusqu’à la Nouvelle-Calédonie, où sa famille s’implante durablement.
Faits vérifiés
Jean dit Amédée Pinsat est né le 25 novembre 1839 à Lavaur, en Dordogne. Marié à Maria Françoise Fabre, il est père de trois enfants au moment de son arrestation. Les circonstances de son procès, qui se sont déroulées après la noyade de Camille Amblard, un jeune homme amoureux de la sœur de sa femme, ont suscité de nombreuses interrogations. Le jury a finalement déclaré Pinsat coupable, mais avec des circonstances atténuantes, ce qui lui a évité la peine de mort.
Développement
Les faits se déroulent lorsque Camille Amblard, désireux d’épouser Louise Fabre, se heurte à l’opposition de son père. Après une soirée passée chez les Fabre, il est retrouvé noyé, ce qui conduit à l’arrestation d’Amédée Pinsat. À l’audience, il déclare :
« Au nom du peuple français, je suis innocent. »
Malgré ses protestations, il est condamné à vingt ans de travaux forcés par la cour d’assises de Périgueux.
Amédée Pinsat est transféré à la Nouvelle-Calédonie, où il arrive le 2 octobre 1884. Sa famille, convaincue de son innocence, tente de recueillir des témoignages en sa faveur, mais ceux-ci se rétractent. En 1891, sa femme Maria obtient l’autorisation de le rejoindre avec leurs enfants. Amédée est finalement libéré le 29 décembre 1898, mais il décède deux ans plus tard à Bourail.
Réactions officielles
« Une scène déchirante qui a vivement ému l’auditoire. », Le Figaro, 3 novembre 1883.
Contexte
La colonisation pénale en Nouvelle-Calédonie a été mise en place par la France au XIXe siècle, visant à établir une colonie de déportés. Les descendants de ces condamnés, comme la famille Pinsat, ont souvent dû faire face à l’héritage de cette histoire complexe.
Désinformation et rumeurs
- La promesse de 4 000 francs faite par le père de Louise à son gendre : non prouvée. Mentionné dans Le Figaro.
Sources
Source : Les Nouvelles calédoniennes
« L’article est apparu en premier ici »
Date de publication : 2025-08-17 01:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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