Judith Godrèche dénonce une justice à deux vitesses après sa mise en examen pour diffamation
Introduction : Le 10 septembre 2025, Judith Godrèche a exprimé son indignation suite à sa mise en examen pour diffamation envers le cinéaste Jacques Doillon. Cette situation soulève des questions sur la manière dont la justice traite les plaintes pour violences sexuelles, notamment dans le cadre du mouvement #MeToo en France.
Faits vérifiés
Judith Godrèche, figure emblématique du mouvement #MeToo en France, a été mise en examen pour avoir accusé Jacques Doillon de viol. Elle a déposé une plainte pour viol en début d’année 2024, mais sa plainte se heurte à la prescription, tandis que la procédure pour diffamation à son encontre avance rapidement. Cette situation met en lumière des disparités dans le traitement des plaintes pour violences sexuelles.
Développement
Dans une publication sur Instagram, Godrèche a mis en parallèle sa plainte pour viol et la mise en examen qui la vise pour avoir déclaré que Doillon avait l’habitude de tourner avec des enfants avec qui il avait des relations sexuelles. Elle a déclaré :
« D’un côté, ma plainte contre lui se heurte à la prescription. De l’autre, pour sa plainte contre moi, la justice ne perd pas de temps. A votre avis, ça encouragera les victimes à dénoncer les violences qu’elles ont subies, ou ça les dissuadera ? »
Cette déclaration soulève des préoccupations quant à l’impact des procédures de diffamation sur les victimes de violences sexuelles.
La mise en examen pour diffamation est automatique et ne nécessite pas d’indices graves, contrairement à d’autres procédures pénales. Après la plainte de Godrèche, une enquête a été ouverte, et Doillon a été placé sous le statut de témoin assisté, bien qu’il conteste les accusations. Godrèche a exprimé son impatience à se défendre lors du procès en diffamation, affirmant :
« J’ai hâte de venir expliquer la vérité de son comportement. »
Le recours à des plaintes pour diffamation dans des affaires de violences sexuelles est souvent perçu comme un moyen d’intimidation. Un collectif de journalistes a récemment dénoncé la mise en examen de Marie Portolano pour diffamation après qu’elle ait relaté une agression sexuelle, soulignant que cela inverse la charge victimaire.
Réactions officielles
« La plainte en diffamation provoque une inversion de la charge victimaire : au lieu d’entendre la parole d’une femme qui dénonce des violences patriarcales, c’est elle qui se trouve en position d’être attaquée en justice. », Collectif de journalistes, 6 septembre 2025.
Contexte
Le mouvement #MeToo a émergé en France comme une réponse aux violences sexuelles et au harcèlement. Judith Godrèche, en tant que figure de proue de ce mouvement, a contribué à sensibiliser le public sur ces questions. La mise en examen pour diffamation de personnalités ayant dénoncé des violences sexuelles est devenue un sujet de débat public, soulignant les défis auxquels sont confrontées les victimes.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur la mise en examen de Godrèche : confirmée. Mention des médias : Libération, Le Monde.
- Affirmation sur la plainte de Marie Portolano : confirmée. Mention des médias : Franceinfo, AFP.
Sources
« L’article est apparu en premier ici »
Date de publication : 2025-09-10 19:21:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
Application officielle :
Téléchargez Artia13 Actualité sur Google Play
Retrouvez également tous nos contenus sur artia13.city
Notre IA contre la désinformation :
Analyzer Fake News – GPT spécialisé conçu par Artia13