Journée internationale des victimes de disparition forcée : un engagement renouvelé pour la justice
Introduction : Le 30 août 2025, la communauté internationale se mobilise pour la journée des victimes de disparition forcée. En France, cet événement est l’occasion de réaffirmer un engagement fort dans la lutte contre ces crimes, ainsi que dans la recherche de vérité et de justice pour les victimes et leurs familles.
Faits vérifiés
Les disparitions forcées demeurent une réalité préoccupante dans le monde actuel, utilisées par des régimes autoritaires et lors de conflits armés. Selon les Nations unies, plus de 61 500 cas ont été signalés dans 115 pays depuis 1980. Entre mai 2024 et mai 2025, 1278 nouveaux cas ont été documentés dans 38 pays, soulignant l’urgence d’une action collective.
Développement
Les disparitions forcées sont reconnues comme un crime international depuis l’adoption de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées en 2006, grâce à l’initiative de l’Argentine et de la France. Ce crime peut, dans certaines circonstances, être qualifié de crime contre l’humanité. En mars 2025, la Commission d’enquête internationale indépendante sur l’Ukraine a rapporté que les disparitions forcées systématiques par les autorités russes à l’encontre de la population civile ukrainienne constituent des crimes contre l’humanité.
La France s’engage à promouvoir l’universalisation de cette convention, qui a été ratifiée par 77 États. En 2024, cinq nouveaux pays, dont l’Afrique du Sud et la Pologne, ont rejoint cette initiative, une avancée saluée par le gouvernement français.
Réactions officielles
« La lutte contre les disparitions forcées est une priorité pour la France, et nous continuerons à soutenir les victimes et leurs familles dans leur quête de justice. », Jean-Yves Le Drian, Ministre des Affaires étrangères, 30 août 2025.
Contexte
Les disparitions forcées sont souvent le résultat de politiques répressives mises en œuvre par des gouvernements autoritaires. Historiquement, ces pratiques ont été particulièrement marquées en Amérique latine durant les années 1970 et 1980, mais elles persistent aujourd’hui dans de nombreux pays en conflit ou sous des régimes oppressifs.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle les disparitions forcées sont en déclin : réfutée. Les données des Nations unies montrent une augmentation des cas signalés.
Sources
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Date de publication : 2025-09-01 03:30:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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