En images : Bouttencourt valeureux mais logiquement battu par Tourcoing en coupe de France

Mise à jour le 2025-09-29 19:46:00 : Bouttencourt a été éliminé par Tourcoing en coupe de France. Ce match a vu près de 250 spectateurs encourager leur équipe.

Les Bouttencourtois avaient quelque peu bousculé leur rituel dominical, partageant un repas de cohésion à base de féculents avant de rejoindre le stade Francis-Leroy, garni de près de 250 spectateurs. Tous espéraient voir leurs protégés créer l’exploit face à l’US Tourcoing, venue avec l’ambition de plier la rencontre rapidement.

Dès l’entame, la pression nordiste est palpable. À la suite d’un corner mal dégagé, Gomel ouvre le score et refroidit l’ambiance (0-1). Les Rouges souffrent mais tiennent, grâce notamment à leur défenseur central Simon Grégorio et à leur portier Olivier Lefebvre, auteur de plusieurs arrêts décisifs. Mieux encore, le capitaine Dylan Renoir et ses coéquipiers se montrent menaçants, sans pour autant parvenir à égaliser. Tourcoing domine mais manque de réalisme. La pause intervient sur ce court avantage, laissant l’espoir presque intact.

Au retour des vestiaires, Bouttencourt revient avec détermination. Mais un nouveau coup de froid surgit à la 50e minute : le virevoltant Amellal Mayes déborde côté gauche et sert Sané Kiba qui double la mise (0-2). Lefebvre sauve encore les siens d’un superbe réflexe, tandis qu’une frappe de Morgan s’écrase sur la transversale. Les visiteurs semblent intouchables.

Poussé par son public, Bouttencourt réagit. Entré en jeu, Clément Durot réduit l’écart et relance l’espoir (1-2). Le stade exulte, mais la joie est de courte durée. Tourcoing accélère et assomme son adversaire : Amellal Mayes puis Morgan portent le score à 1-4. Dans le dernier quart d’heure, les entraîneurs font tourner, et Bouttencourt offre du temps de jeu à tout son effectif, jusqu’au deuxième gardien.

Malgré un score sévère, la prestation des locaux reste saluée. « On est tombé sur une belle équipe, mes joueurs ont montré de l’orgueil et n’ont jamais baissé les bras », soulignait Olivier Leroux, entraîneur-joueur de l’Asic Bouttencourt. Son homologue tourquennois saluait, lui, « un match maîtrisé et l’efficacité dans les premières minutes de chaque période ».

Richard Leroy, une vie donnée au club

Président depuis près d’un demi-siècle, Richard Leroy a une nouvelle fois incarné l’âme du club. Homme à tout faire (traçage du terrain le vendredi, encadrement des jeunes le samedi, dirigeant le dimanche) il a façonné un club familial, fidèle à ses valeurs. L’ancien joueur et éducateur trouve sa plus belle récompense dans la présence en équipe fanion de jeunes qu’il a lui-même formés.

Entouré de sa famille (sa mère, son épouse, son fils) tous piliers du club, Richard Leroy vit sans relâche pour l’Asic. À la fin de la saison, il passera la main, mais savoure déjà un début de championnat prometteur. À plus de 60 ans, il reste animé par la même passion et espère encore vibrer quelques fois avec sa « bande de copains » rouge et blanche.

Sources

Source : Actu

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Date de publication : 2025-09-29 19:46:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Article vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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