Trafic d’animaux sauvages en Corée du Nord : l’implication silencieuse du gouvernement
Introduction : Le 9 septembre 2025, des chercheurs ont révélé des informations alarmantes sur le trafic d’animaux sauvages en Corée du Nord. Basé sur des témoignages de réfugiés et des données satellites, ce rapport met en lumière un commerce illégal qui semble bénéficier de la complicité de l’État. Cette situation soulève des questions cruciales concernant la conservation de la biodiversité dans la région.
Faits vérifiés
Une étude récente a mis en évidence le commerce illégal d’espèces sauvages en Corée du Nord, impliquant des espèces protégées. Les chercheurs ont utilisé des témoignages de réfugiés nord-coréens, corroborés par des rapports en provenance de Chine et de Corée du Sud, pour établir l’ampleur de ce phénomène. Les données indiquent que le gouvernement pourrait tirer profit de cette exploitation illégale.
Développement
Des réfugiés nord-coréens, souvent d’anciens chasseurs, ont rapporté que presque toutes les espèces de mammifères supérieures à un hérisson sont capturées pour la consommation ou le commerce. La vente de produits issus de la faune sauvage est devenue une source de revenus importante, alimentée par une économie informelle qui a émergé après l’effondrement économique des années 1990. Les témoignages suggèrent également que l’État gère des fermes d’élevage d’animaux sauvages, produisant des espèces comme des ours et des loutres pour le commerce. Ces pratiques soulèvent des préoccupations quant à la légalité et à la durabilité de ce commerce.
Réactions officielles
« Le commerce illégal d’espèces sauvages en Corée du Nord représente une menace sérieuse pour la biodiversité et la sécurité régionale », Joshua Elves-Powell, Chercheur, 9 septembre 2025.
Contexte
La Corée du Nord, isolée sur le plan international, n’est pas signataire de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Ce manque d’engagement international complique les efforts de conservation et rend difficile la collecte de données fiables sur le trafic d’espèces sauvages.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur l’implication de l’État : confirmée. Mention des médias tels que Le Monde et BBC News.
- Affirmation sur l’absence de données officielles : confirmée. Mention des médias tels que Reuters et AFP.
Sources
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Date de publication : 2025-09-09 15:26:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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