Hommage à Fanny Cheyrou : une journaliste engagée et inspirante
Introduction : Le 22 octobre 2022, la journaliste Fanny Cheyrou s’est éteinte à l’âge de 32 ans, laissant derrière elle un héritage journalistique marqué par l’humanité et l’engagement. Ses collègues et proches lui rendent hommage, soulignant l’impact profond de son travail et de sa personnalité.
Faits vérifiés
Fanny Cheyrou est née le 9 mars 1990 à Schiltigheim, dans le Bas-Rhin. Elle est décédée le 22 octobre 2022 à Périgueux, en Dordogne, des suites d’une maladie grave. (deces-en-france.fr)
Développement
Après des études à l’Institut Pratique du Journalisme, Fanny Cheyrou a débuté sa carrière en tant que stagiaire au sein du média en ligne Aqui! en 2009. Elle y a réalisé ses premiers reportages, notamment en Dordogne, sa région d’origine. (aqui.fr)
Elle a ensuite rejoint le magazine Panorama, édité par Bayard, où elle a occupé le poste de rédactrice en chef. En 2019, elle a participé au lancement de La Croix L’Hebdo, contribuant à façonner l’identité de ce nouvel hebdomadaire. (ajir-asso.com)
Parmi ses travaux marquants, son enquête « Sur les traces des morts de la rue », publiée en mars 2021, a été primée. Elle a également coécrit « La liberté s’apprend : un destin birman » en 2018 et « Ils sont infirmiers de campagne » en 2020, témoignant de son intérêt pour les récits humains profonds. (lisez.com)
Réactions officielles
« Fanny avait rejoint La Croix en stage, à sa sortie de l’Institut pratique du journalisme, en 2014. Après un passage à Radio Vatican, elle avait intégré le magazine Panorama (édité par Bayard), dont elle a été par la suite rédactrice en chef. En 2019, elle a fait partie de la petite équipe qui a créé La Croix L’Hebdo. Elle a contribué à en façonner l’identité, signant de nombreux dossiers qui ont marqué les esprits, souvent bien au-delà du cercle de nos lecteurs habituels. Son travail a été primé à plusieurs reprises. Ce fut le cas, encore récemment, de sa grande enquête « Sur les traces des morts de la rue », parue en mars 2021. Nous perdons une journaliste et une collègue d’exception. Ceux et celles qui ont côtoyé Fanny peuvent en témoigner : son immense talent trouvait sa source dans des qualités humaines hors du commun. Il n’est pas anodin que Fanny ait signé ces trois dernières années quelques-unes des « conversations » les plus marquantes publiées dans La Croix L’Hebdo. Fanny cultivait un goût inné pour la rencontre, la rencontre en vérité […]. »
Jérôme Chapuis, directeur de la rédaction de La Croix, 24 octobre 2022.
« Fanny était ma voisine de bureau, et c’était une tornade de joie. C’est comme si, dans une autre vie, elle avait fait des réserves de joie pour mieux affronter celle-là. Elle était solaire, entière, absolue à sa façon. C’était une journaliste à part ; elle ne faisait pas qu’écouter l’autre, elle savait l’entendre […]. »
Marie Boëton, journaliste à La Croix L’Hebdo, 30 octobre 2022.
Contexte
Fanny Cheyrou s’est distinguée par son approche immersive du journalisme, privilégiant les reportages de terrain et les rencontres authentiques. Son travail a souvent mis en lumière les marges de la société, donnant une voix aux plus démunis et aux oubliés. (francetvinfo.fr)
Désinformation et rumeurs
- Aucune information erronée ou rumeur concernant le décès de Fanny Cheyrou n’a été relevée dans les médias consultés.
Sources
« L’article est apparu en premier ici »
Date de publication : 2025-08-14 14:48:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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