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Génocide d’Anfal : le deuil impossible des Kurdes irakiens

Introduction : En 1988, le régime de Saddam Hussein a mené l’opération Anfal, une campagne militaire visant à éradiquer la population kurde du nord de l’Irak. Cette offensive a entraîné la mort de dizaines de milliers de Kurdes et la destruction de milliers de villages. Trente-sept ans plus tard, les familles des victimes continuent de rechercher justice et reconnaissance.

Faits vérifiés

L’opération Anfal, menée entre février et septembre 1988, a causé la mort de 50 000 à 180 000 civils kurdes, selon diverses estimations. Plus de 3 000 villages ont été détruits, entraînant le déplacement massif de la population kurde. En 2006, le Tribunal pénal spécial irakien a reconnu ces actes comme un génocide. (institutkurde.org)

Développement

En janvier 2025, un charnier a été exhumé dans le désert du sud de l’Irak, révélant les restes de 153 femmes et enfants kurdes, victimes présumées du régime de Saddam Hussein. Cette découverte a ravivé l’espoir des rescapés d’Anfal de retrouver les corps de leurs proches disparus. (rfi.fr)

Le 14 avril 2025, lors du 37e anniversaire du génocide d’Anfal, la présidence irakienne a appelé le Parlement à adopter une loi visant à indemniser les survivants et les familles des victimes. Elle a également exhorté la Mission permanente de l’Irak auprès des Nations Unies à intensifier ses efforts pour obtenir la reconnaissance internationale de ce génocide. (kurdistan-au-feminin.fr)

Réactions officielles

« La présidence de la République réaffirme sa condamnation sans équivoque de cette atrocité et réitère sa reconnaissance de la campagne d’Anfal comme un crime de génocide. »

Contexte

L’opération Anfal, dirigée par Ali Hassan al-Majid, surnommé « Ali le Chimique », visait à éradiquer la présence kurde dans le nord de l’Irak. Cette campagne a inclus des attaques chimiques, des exécutions de masse et la destruction de villages entiers. En 2007, plusieurs anciens hauts responsables, dont Ali Hassan al-Majid, ont été condamnés pour crimes contre l’humanité. (rojinfo.com)

Désinformation et rumeurs

  • Affirmation selon laquelle le nombre de victimes d’Anfal serait exagéré : réfutée. Les estimations varient entre 50 000 et 180 000 morts, selon des sources crédibles.
  • Rumeur sur l’absence de reconnaissance officielle du génocide : réfutée. Le Tribunal pénal spécial irakien a reconnu ces actes comme un génocide en 2006.

Sources

Source : RFI

Source : Kurdistan au féminin

Source : Institut kurde de Paris


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Date de publication : 2025-08-18 13:35:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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Cédric Balcon-Hermand

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