Fusées sonores et rapaces : Les stratégies des aéroports pour éloigner les oiseaux et prévenir les collisions
Introduction : Le 4 août 2025, l’aéroport d’Ajaccio en Corse-du-Sud fait face à un défi majeur : éviter les collisions entre avions et oiseaux. Chaque année, des dizaines de milliers de ces incidents se produisent, représentant un risque significatif pour la sécurité aérienne et des coûts élevés pour les compagnies aériennes.
Faits vérifiés
Les aéroports français, comme celui d’Ajaccio, emploient des effaroucheurs pour éloigner les oiseaux. À Ajaccio, cinq agents surveillent les pistes tous les jours de l’année, utilisant diverses méthodes, y compris des pistolets pyrotechniques. D’autres aéroports, comme Nantes Atlantique, recourent à des rapaces pour réduire les collisions, une méthode qui a prouvé son efficacité en diminuant de moitié le nombre d’incidents au cours des huit dernières années.
Développement
Chaque année, l’aéroport d’Ajaccio enregistre environ 7 500 décollages et atterrissages, avec une moyenne de 15 collisions aviaires. Ces incidents peuvent causer des dommages matériels considérables. Marc-Antoine Minicucci, agent de prévention du péril animalier, souligne l’importance de leur travail :
« Je vais effaroucher à l’aide d’un pistolet pyrotechnique. (…) Ça va faire deux explosions », Marc-Antoine Minicucci, agent de prévention, 2025.
La proximité de l’aéroport avec des zones naturelles abritant plus de 90 espèces protégées complique encore la situation. À Nantes, l’utilisation de rapaces a permis de réduire significativement les collisions, prouvant que des méthodes naturelles peuvent être efficaces.
Réactions officielles
« On a en moyenne 15 chocs aviaires, c’est-à-dire 15 collisions entre des oiseaux de plus grande taille et des aéronefs. Fort heureusement, à ce jour, pas de conséquences dramatiques, mais des incidences matérielles parfois assez élevées », Laurent Poggi, directeur des Concessions Aéroportuaires de Corse-du-Sud, 2025.
Contexte
Les aéroports sont souvent situés à proximité de zones naturelles, ce qui augmente les interactions entre les oiseaux et les avions. La biodiversité est un enjeu crucial, et les aéroports doivent naviguer entre la sécurité aérienne et la protection des espèces.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle les méthodes d’effarouchement sont inefficaces : réfutée. Des études et des rapports d’aéroports montrent une réduction significative des collisions grâce à ces méthodes.
Sources
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Date de publication : 2025-08-04 23:09:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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