Fumer demeure socialement acceptable pour une partie des jeunes, selon une enquête
Si la prévalence du tabagisme a nettement diminué en France depuis les années 1970, une partie de la population, en particulier des jeunes, y voit toujours un comportement socialement acceptable, selon une enquête, montrant la nécessité « d’adapter les efforts de dénormalisation du tabac ».
A l’approche de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai, Santé publique France (SpF) publie mardi une étude consacrée aux « Perceptions du tabagisme parmi les 18-75 ans », basée sur une enquête téléphonique réalisée en 2022, dont les réponses ont été comparées aux données de plusieurs baromètres de l’organisme, remontant jusqu’à 2005.
Il en ressort qu’en 2022, les deux tiers des 3.229 personnes interrogées estimaient que « la société désapprouve le fait de fumer » et que plus d’un sur deux (52,6%) pensait qu’à l’heure actuelle « on est moins bien accepté quand on est fumeur ».
Auteur : AFP
Aller à la source