Procès d’Ultime Liberté : Claude Hury défend son engagement pour le suicide assisté
Introduction : Le 23 septembre 2025, au tribunal correctionnel de Paris, Claude Hury, cofondatrice de l’association Ultime Liberté, a détaillé sa vision du suicide assisté, une pratique qu’elle défend depuis près de deux décennies malgré son caractère illégal en France.
Faits vérifiés
Claude Hury, âgée de 76 ans, comparaît depuis le 15 septembre 2025 aux côtés de onze autres membres de l’association Ultime Liberté, tous âgés de 74 à 89 ans. Ils sont jugés pour avoir, entre août 2018 et novembre 2020, aidé des dizaines de personnes à se procurer du pentobarbital, un barbiturique interdit en France depuis 1996, utilisé pour des suicides assistés. (letelegramme.fr)
Développement
Lors de l’audience du 23 septembre, Claude Hury a réaffirmé son engagement en faveur de la liberté individuelle en matière de fin de vie. Elle a précisé que l’association Ultime Liberté ne fournissait pas directement le pentobarbital, mais accompagnait les personnes souhaitant y accéder en les informant sur les moyens légaux disponibles à l’étranger. (rmc.bfmtv.com)
L’enquête, débutée en 2019 suite à un signalement des autorités américaines, a mis en lumière un réseau d’importation illégale de pentobarbital, principalement en provenance du Mexique. Les militants de l’association ont utilisé des messageries cryptées pour guider les personnes dans l’acquisition de cette substance. (boursorama.com)
Réactions officielles
« Si aider des personnes qui souhaitent mourir est un délit aujourd’hui, je l’assume […]. Je l’ai fait au nom de la liberté de chacun de pouvoir disposer de son corps jusque dans sa mort. »
Claude Hury, présidente d’Ultime Liberté, 15 septembre 2025.
Contexte
Ultime Liberté est une association fondée en 2009 par Claude Hury et Armand Stroh, tous deux anciens enseignants. Elle milite pour la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie volontaire en France, estimant que chaque individu devrait avoir le droit de disposer de son corps jusqu’à la fin. (nicematin.com)
Désinformation et rumeurs
- Affirmation : L’association Ultime Liberté aurait fourni directement du pentobarbital aux personnes souhaitant se suicider. Non prouvée. Les enquêtes ont montré que l’association se contentait d’accompagner les individus dans l’acquisition de cette substance à l’étranger. (boursorama.com)
Sources
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Date de publication : 2025-09-24 11:18:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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