Modernisation des Infrastructures Financières au Kenya : Extension des Heures de Fonctionnement du KEPSS
Le Kenya se positionne à la pointe de la modernisation de son infrastructure financière avec l’extension des heures de fonctionnement de son système de règlement brut en temps réel, le Kenya Electronic Payment and Settlement System (KEPSS). À partir du 1er juillet 2025, ce système sera accessible de 7h à 19h lors des jours ouvrables, élargissant ainsi ses horaires actuels de 8h30 à 16h30. Cette décision pourrait transformer la manière dont les transactions numériques à forte valeur sont gérées dans le pays.
Un Pas Vers une Économie Numérique 24/7
Flexibilité et Inclusion Financière
L’extension des heures de KEPSS représente un tournant important pour le marché financier kenyan. Ce système, qui est l’équivalent d’un système RTGS utilisé dans de nombreux pays, permet le traitement sécurisé et en temps réel des paiements entre banques. En offrant une plus grande flexibilité aux banques, aux entreprises et aux agences gouvernementales, le Kenya semble se diriger vers un modèle économique digital pleinement opérationnel, 24 heures sur 24.
Contexte et Implications
La Central Bank of Kenya (CBK) montre ainsi sa volonté de réformer le secteur financier. En facilitant l’accès à l’infrastructure de paiement, la CBK pourrait contribuer à une concurrence accrue, moins centrée sur les plateformes fintech dominantes. Actuellement, seules les banques et quelques institutions réglementées bénéficient d’un accès direct à KEPSS. Les fondateurs de fintech et leurs utilisateurs perçoivent cette limitation comme un obstacle majeur à l’accessibilité et à la compétitivité.
Les Défis à Surmonter
Accessibilité de l’Infrastructure
Bien que l’extension des heures soit encourageante, des défis subsistent. La CBK a encore à préciser ses prochaines étapes, notamment quant à l’accès éventuel pour des entités non bancaires autorisées à KEPSS ou à un système comparable. Permettre aux fintechs d’accéder à cette infrastructure pourrait réduire les barrières à l’entrée et minimiser la dépendance à des intégrations tierces coûteuses.
Un Modèle à Suivre
Le Kenya pourrait s’inspirer des exemples de systèmes de paiement en temps réel d’autres pays comme l’Inde, Singapour ou certaines régions d’Europe, où ces systèmes fonctionnent 24 heures sur 24, et souvent, incluent des participants non bancaires. Une telle réorganisation pourrait également être un signal fort pour le secteur financier africain dans son ensemble.
Réflexion Critique
Il est important de noter que, bien que le développement de KEPSS semble être une avancée positive, il convient de rester vigilant face à d’éventuels risques de désinformation. Les annonces doivent être suivies d’actions concrètes pour éviter toute désillusion. Pour cela, la transparence et l’engagement de la CBK envers un véritable accès aux infrastructures de paiement seront essentiels.
Conclusion
L’extension des horaires de KEPSS pourrait être le catalyseur d’une transformation majeure de l’économie numérique au Kenya. En mettant l’accent sur l’inclusivité et la compétition, le Kenya trace un chemin vers une modernisation qui pourrait bénéficier non seulement à son propre secteur financier, mais aussi inspirer d’autres nations africaines. Toutefois, le succès de ces réformes dépendra de la capacité de la CBK à ouvrir ses infrastructures aux acteurs non bancaires tout en maintenant des standards de sécurité et d’efficacité.
📅 Date de publication : 2025-06-18 18:18:00
🖊 Auteur original : Grace Ashiru – Lire la source
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