Gaspillage alimentaire : l’Ademe s’attaque aux particularités du transport de voyageurs
Lutte contre les pertes alimentaires dans le transport de passagers
Face à l’augmentation des enjeux environnementaux, l’Agence de la transition écologique (Ademe) scrute un secteur souvent négligé : les pertes alimentaires dans le transport de passagers. Une nouvelle étude, accompagnée d’un guide de bonnes pratiques et de fiches actions, vise à sensibiliser et à inciter à l’action.
Un constat alarmant
Les pertes alimentaires touchent non seulement les chaînes de production et de distribution, mais se manifestent également dans le cadre du transport de passagers. L’Ademe souligne que des millions de repas sont perdus chaque année en raison de pratiques inefficaces. L’étude révèle que près de 1,5 million de repas sont gaspillés chaque jour dans ce secteur.
"Il est essentiel de prendre conscience de l’ampleur de ce phénomène et d’agir pour réduire ce gaspillage", affirme un expert de l’Ademe.
Guide de bonnes pratiques
Pour remédier à cette situation, l’Ademe propose un guide de bonnes pratiques. Ce dernier aborde plusieurs axes d’amélioration :
-
Optimisation de l’approvisionnement : Repenser les méthodes d’achat pour mieux correspondre aux besoins réels des usagers.
-
Sensibilisation des acteurs : Former le personnel des transports, notamment ceux en charge de la restauration, pour qu’ils comprennent l’impact du gaspillage.
- Évaluation des pertes : Mettre en place des outils pour mesurer les pertes alimentaires en temps réel.
Fiches actions pour les acteurs du secteur
En plus du guide, l’Ademe a élaboré des fiches actions destinées aux entreprises du secteur. Ces fiches proposent des mesures spécifiques, comme :
- Réduction des portions : Adapter les quantités servies pour éviter les restes.
- Dons alimentaires : Établir des partenariats avec des associations pour redistribuer les surplus alimentaires.
- Compostage : Mettre en place des solutions pour valoriser les déchets alimentaires.
Réflexion critique sur la désinformation
Dans un contexte de sensibilisation croissante, il est crucial de lutter contre la désinformation relative à la gestion des pertes alimentaires. Certaines idées reçues, comme le fait que le gaspillage alimentaire n’affecte que les grandes surfaces ou les ménages, sont fausses. Chaque acteur, y compris ceux du transport de passagers, a un rôle à jouer.
Il est impératif de ne pas se laisser berner par des discours simplistes qui minimisent la complexité du problème. Chaque geste compte, et la collaboration entre tous les acteurs est essentielle pour un changement durable.
Conclusion
L’étude de l’Ademe met en lumière un enjeu souvent ignoré dans la lutte contre le gaspillage alimentaire : le secteur du transport de passagers. Grâce à des outils de sensibilisation et des actions concrètes, il est possible de réduire significativement les pertes alimentaires. Engager chacun dans cette démarche est essentiel pour construire un avenir plus responsable et durable.
📅 Date de publication : 2025-06-18 18:17:00
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