ENQUÊTE : Le malaise des salariés de Lefebvre Dalloz face à un management contesté
Introduction : Le 23 mai 2025, au siège de Lefebvre Dalloz à La Défense, un tragique événement a secoué l’entreprise. A., un salarié de 36 ans, a mis fin à ses jours, révélant un malaise profond au sein de cette maison d’édition centenaire, connue pour ses célèbres codes juridiques. Les employés dénoncent un management jugé « brutal » et une réorganisation mal vécue.
Faits vérifiés
Depuis 2018, Lefebvre Dalloz a entrepris une réorganisation majeure avec l’aide de McKinsey, entraînant une restructuration qui a suscité un fort mécontentement parmi les employés. Le suicide d’A. a conduit à une enquête de la police et de l’inspection du travail, bien que rien n’indique à ce stade un lien direct avec son environnement professionnel. Les salariés évoquent un climat de travail difficile, marqué par des arrêts maladie et des burn-out en hausse.
Développement
La réorganisation de Lefebvre Dalloz a été marquée par la fusion de plusieurs maisons d’édition et le remplacement de nombreux managers historiques. Les témoignages de plusieurs employés révèlent un environnement de travail tendu, avec des objectifs de vente jugés inatteignables. Selon des sources internes, l’absentéisme a augmenté de 15 % en 2023, dépassant la moyenne nationale. Les commerciaux, en particulier, se disent soumis à une pression intense, avec des objectifs de vente en forte hausse.
Anne*, une cadre du groupe, a exprimé son indignation face à la communication de la direction après le suicide d’A. :
« Notre collègue est mort un vendredi, et dès le mardi, la direction nous dit que c’est un drame, mais qu’il était parfaitement heureux dans son travail. »
La direction, quant à elle, a affirmé coopérer pleinement avec les autorités et a nié tout lien entre le suicide et l’environnement professionnel.
Réactions officielles
« Nous sommes tous sous le choc du décès de notre collègue. » Lefebvre Dalloz, Mail aux salariés, 27 mai 2025.
Contexte
Lefebvre Dalloz, fondée il y a plus d’un siècle, a longtemps été perçue comme une entreprise bienveillante. Cependant, la nomination d’Olivier Campenon en tant que PDG en 2018 a marqué un tournant. Des accusations d’entrave au fonctionnement des instances représentatives du personnel pèsent sur sa gestion, notamment lors de son passage chez British Telecom.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle le management est « brutal » : confirmée. Témoignages de plusieurs salariés.
- Affirmation que l’absentéisme a augmenté de 15 % : confirmée. Chiffres fournis par la direction.
Sources
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Date de publication : 2025-09-11 06:33:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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