En Libye, la Russie de Poutine aurait installé des missiles dans le désert pour viser l’Europe
La Russie et l’installation de missiles en Libye : enjeux géopolitiques
Une présence militaire renforcée en Afrique du Nord
Des informations récentes indiquent que la Russie serait en phase avancée de planification pour installer des systèmes de missiles longue portée dans la ville de Sebha, sous le contrôle de Khalifa Haftar, un acteur clé dans la dynamique libyenne. Cette situation soulève des interrogations sur les implications stratégiques de cette initiative, particulièrement vis-à-vis de l’Europe.
Un choix stratégique
La ville de Sebha, située dans le Fezzan, présente plusieurs avantages pour l’implantation de missiles :
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Difficulté d’accès : Avec ses 900 kilomètres de Distance à Tripoli, la ville est difficilement accessible et moins exposée aux réactions immédiates des forces gouvernementales.
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Zone de rivalités : Sebha est devenue un carrefour de trafics, mais aussi le théâtre de luttes entre factions libyennes, ce qui pourrait compliquer les opérations de surveillance et de contrôle.
- Proximité de l’Europe : Située à seulement 1 000 kilomètres de la Sicile, cette localisation permettrait de menacer directement des pays européens.
Cependant, l’instabilité dans cette région, marquée par des rivalités tribales, rend également l’implantation de tels systèmes particulièrement complexe à sécuriser.
Analyse de la situation actuelle
L’absence de preuves tangibles comme des images satellite ou des sources ouvertes pour corroborer les informations sur ces missiles ne diminue pas leur crédibilité. En effet, cette initiative semble s’inscrire dans une réorientation stratégique de la Russie en Méditerranée, renforçant son rôle à travers le soutien à Haftar.
Des éléments clés sont à considérer :
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Instabilité à Tripoli : Le gouvernement reconnu, affaibli par des soulèvements populaires, surendetté et déstabilisé, ouvre la voie à une reprise de pouvoir potentielle par Haftar, soutenu par des puissances régionales comme l’Égypte et les Émirats.
- Présence militaire russe croissante : Le nombre de mercenaires et de militaires russes en Libye a considérablement augmenté, avec des ressources pour soutenir les opérations deHaftar. Les récents mouvements de systèmes d’armement depuis la Syrie vers la Libye sont également préoccupants.
Un cadre international sous tension
La réaction des pays européens face à cette menace croissante se précise. Lors d’une réunion récente à Rome, les dirigeants italiens et français ont exprimé une volonté de réagir de manière conjointe à l’influence russe en Libye. Ce rassemblement pourrait ouvrir la voie à des initiatives communes, telles que des sanctions ciblées.
Citations marquantes :
- « La réponse à la montée en puissance de la Russie en Libye doit être convergente. »
Perspectives et implications
Le projet d’installation de missiles à Sebha, s’il se concrétisait, pourrait alors modifier le cadre géopolitique en Méditerranée et accroître les tensions entre puissances. Ces évolutions nécessitent une vigilance accrue de la part des États européens, face à un Kremlin qui n’hésite plus à afficher sa présence en Libye par le biais de Haftar.
La situation reste donc en évolution, créant des incertitudes et des possibilités de tensions, nécessité d’une approche rigoureuse et d’une réflexion stratégique collective.
📅 Date de publication : 2025-06-13 06:30:00
🖊 Auteur original : Gilles Gressani – Lire la source
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