Ecran et enfant, gras du ventre et entraide chez les oiseaux : l’actu des sciences en ultrabrèves

L’actualité scientifique du 9 mai 2025, c’est :

Alors qu’un appel alarmiste signé par plusieurs sociétés savantes prône l’interdiction totale aux écrans avant 6 ans, les chercheurs recommandent davantage de les limiter que de les bannir.
Néanmoins, des risques réels existent pour la vision comme la myopie et le sommeil.
Tous les spécialistes s’accordent à dire que le temps d’écran ne doit en aucun cas remplacer les autres activités, comme les interactions humaines, le jeu actif ou le temps passé en plein air.

L’élargissement du bas du ventre qui apparaît aux alentours de 40 ans serait causé par la prolifération naturelle de nouvelles cellules adipeuses, ou adipocytes, au niveau de l’abdomen.
Cette prolifération est déclenchée par un changement métabolique lié à l’âge, augmentant naturellement la production de cellules adipocytes à la moitié de la vie d’un individu, plutôt qu’à des habitudes de vie.
En bloquant un récepteur des cellules souches liées à l’âge chez la souris, les chercheurs ont pu stopper la capacité de prolifération de ces cellules, ouvrant la voie à des traitements pour limiter la prise de graisse abdominale et réduire les risques de maladies associées.

Chez l’oiseau Choucador superbe, une entraide réciproque durable existe entre individus apparentés, mais aussi entre non-apparentés.
L’entraide réciproque favoriserait la stabilité du groupe social et conférerait une meilleure survie ainsi qu’un succès reproducteur individuel plus élevé.
Ce type de comportement d’entraide réciproque se produirait probablement dans de nombreuses sociétés animales mais le manque de temps empêcherait de le détecter, la présente étude étant basée sur 20 ans d’observation et plus de 12.000 interactions.

Les PFAS polymères peuvent libérer des substances toxiques tout au long de leur cycle de vie, depuis leur fabrication jusqu’à leur dégradation.
Alors qu’ils représentent 24 à 40% du volume total des PFAS présents sur le territoire de l’Union européenne, l’Agence européenne de l’environnement alerte sur le manque de données concernant leur composition, usages et les impacts environnementaux.
Les régulations actuelles peinent à inclure les PFAS polymères, certains États ne les intégrant pas à la définition de PFAS, et donc dans les textes de loi, considérant à tort les risques présentés comme acceptables.

L’administration de Donald Trump va cesser d’alimenter la base de données de référence qui recense les coûteuses catastrophes climatiques depuis 1980, bien que les années précédentes resteront archivées.
Les importantes réductions de financement de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique, qui a récemment dû se séparer d’environ 20% de ses effectifs, seraient la cause de cet arrêt.
Donald Trump, ouvertement climatosceptique, avait déjà retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat au premier jour de son second mandat.

Auteur : Nafi Terrasse

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