Dossier | Préfabriquées | Des classes modernes et lumineuses pour l’éducation
Introduction : Le 25 août 2025, le débat sur l’utilisation des classes modulaires s’intensifie au Québec. Ces installations, souvent perçues comme temporaires, connaissent une popularité croissante dans les écoles, en particulier face à l’augmentation du nombre d’élèves. Les classes modulaires, loin de l’image désuète des « roulottes », sont désormais considérées comme une solution viable pour répondre aux besoins éducatifs.
Faits vérifiés
Entre les années scolaires 2019-2020 et 2024-2025, le nombre de classes modulaires au Québec a explosé, passant d’environ 450 à 2100, selon des données du ministère de l’Éducation. Cette tendance est alimentée par une hausse démographique significative, notamment due à l’immigration, qui a vu le réseau scolaire accueillir plus de 100 000 nouveaux élèves depuis 2018.
Développement
Les classes modulaires sont souvent jugées plus attrayantes et fonctionnelles que les infrastructures scolaires vieillissantes. Stéphane Chaput, du centre de services scolaire de Montréal, affirme : « Honnêtement, les classes modulaires sont parfois mieux, et plus jolies, que celles des écoles existantes. Elles offrent une modernité qu’on n’a pas tant qu’on ne réhabilite pas. » En effet, ces installations sont souvent perçues comme des refuges temporaires en attendant la réhabilitation des écoles existantes.
La directrice de l’école primaire des Cœurs-Vaillants, Isabelle Monarque, note également l’impact positif des classes modulaires sur l’expérience éducative : « Le nombre d’élèves a presque triplé. Il y a 10 ans, on était environ 250 élèves, et cette année, on va être à 683. » Ces chiffres témoignent de l’augmentation de la population scolaire dans des zones en pleine expansion comme Contrecœur.
Réactions officielles
« C’est certain que dans un monde idéal, nous n’aurions pas recours à l’installation de classes préfabriquées pour accueillir nos élèves […] La mise en place des classes préfabriquées, ce n’est pas le plan A, mais c’est un excellent plan B », Antoine de la Durantaye, directeur des communications du ministre de l’Éducation, 2025.
Contexte
Le parc immobilier scolaire du centre de services scolaire de Montréal est en grande partie vétuste, avec une moyenne d’âge de 73 ans. Environ 76 % des bâtiments affichent un indice d’état gouvernemental D (mauvais) ou E (très mauvais). Cette situation a conduit à une forte demande pour des solutions temporaires comme les classes modulaires.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur la qualité des classes modulaires : confirmée. Mention des médias : La Presse.
- Affirmation sur l’augmentation des élèves : confirmée. Mention des médias : Le Devoir.
Sources
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Date de publication : 2025-08-25 11:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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