Détection précoce des virus transmis par les moustiques : une avancée scientifique pour protéger la population
Le 7 août 2025, à Castries, près de Montpellier, la société montpelliéraine Iage a annoncé le développement d’un protocole innovant permettant de détecter de faibles concentrations de virus tels que la dengue, le chikungunya et le virus Usutu dans l’environnement. Cette avancée intervient alors que onze cas autochtones de chikungunya ont été confirmés dans l’Hérault, dont neuf à Castries, selon le bulletin du 31 juillet 2025 de Santé publique France. ([santepubliquefrance.fr](https://www.santepubliquefrance.fr/regions/occitanie/documents/bulletin-regional/2025/chikungunya-dengue-et-zika-en-occitanie.-bulletin-du-31-juillet-2025?utm_source=openai))
Faits vérifiés
Iage, spécialisée dans l’analyse de l’ADN environnemental, a mis au point une méthode permettant de détecter la présence de virus à des concentrations très faibles. Cette technologie vise à identifier rapidement les zones où circulent des virus transmis par les moustiques, facilitant ainsi des interventions ciblées pour limiter les cas humains. Par ailleurs, Santé publique France a signalé onze cas autochtones de chikungunya dans l’Hérault, dont neuf à Castries, entre le 1er mai et le 29 juillet 2025. ([santepubliquefrance.fr](https://www.santepubliquefrance.fr/regions/occitanie/documents/bulletin-regional/2025/chikungunya-dengue-et-zika-en-occitanie.-bulletin-du-31-juillet-2025?utm_source=openai))
Développement
La technologie développée par Iage repose sur l’analyse de l’ADN environnemental pour détecter la présence de virus dans des échantillons prélevés sur le terrain. Cette approche permet d’identifier rapidement les zones à risque et d’intervenir de manière préventive. En parallèle, les autorités sanitaires ont intensifié les mesures de lutte contre la propagation du chikungunya. Des opérations de démoustication ciblées ont été menées dans les zones concernées, notamment à Castries, pour éliminer les gîtes larvaires et réduire la population de moustiques vecteurs. ([infoccitanie.fr](https://infoccitanie.fr/herault-trois-cas-autochtones-de-chikungunya-a-castries-une-operation-de-demoustication-lancee/?utm_source=openai))
Réactions officielles
« L’état de santé de la personne malade n’inspire pas d’inquiétude. » ([herault-tribune.com](https://www.herault-tribune.com/articles/entre-saint-bres-et-castries-un-nouveau-cas-de-chikungunya-autochtone-signale-dans-lherault/?utm_source=openai))
Contexte géopolitique ou historique
La région Occitanie, et particulièrement l’Hérault, a déjà été confrontée à des épisodes de transmission autochtone de maladies vectorielles. En 2014, un foyer de cas autochtones de chikungunya avait été identifié à Montpellier, soulignant la nécessité d’une surveillance continue et de mesures préventives adaptées. ([santepubliquefrance.fr](https://www.santepubliquefrance.fr/regions/occitanie/documents/article/2015/foyer-de-cas-autochtones-de-chikungunya-a-montpellier-septembre-octobre-2014?utm_source=openai))
Désinformation et rumeurs
Aucune information erronée ou rumeur spécifique concernant la détection précoce des virus transmis par les moustiques ou les récents cas de chikungunya à Castries n’a été identifiée dans les sources consultées.
Source : Santé publique France
Source : Santé publique France
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Date de publication : 2025-08-07 00:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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