Des chercheurs strasbourgeois découvrent comment les nanoparticules pourraient réduire les effets secondaires des traitements anticancéreux
Introduction : Le 1er septembre 2025, des chercheurs de l’Institut de cancérologie de Strasbourg ont annoncé des avancées significatives dans la recherche sur le cancer. Après quatre années d’études, ils ont découvert que certaines nanoparticules pourraient stimuler les cellules immunitaires des patients atteints de cancer, même sans médicament anticancéreux. Des tests précliniques sur des souris viennent de débuter pour confirmer ces résultats prometteurs.
Faits vérifiés
Une étude publiée le 12 juillet 2025 dans la revue Advanced Science révèle que des nanoparticules, traditionnellement utilisées pour délivrer des médicaments en chimiothérapie, pourraient avoir un effet positif sur le système immunitaire. Les travaux ont été menés par des équipes de Strasbourg, incluant des chercheurs de l’Icans et de l’Inserm, en collaboration avec le CNRS.
Développement
Les chercheurs ont constaté que la nanoparticule PLGA, déjà utilisée dans certaines immunothérapies, pourrait améliorer de 25 % la réponse immunitaire des cellules saines contre les cellules tumorales. Cela signifie que cette nanoparticule pourrait être utilisée « à vide », sans ajout de principe actif. En revanche, d’autres nanoparticules étudiées n’ont montré aucun impact positif, et certaines pourraient même inhiber la réponse immunitaire.
Alexandre Detappe, directeur du laboratoire de nanomédecine de l’Icans, a déclaré :
« Les nanoparticules sont utilisées comme un moyen de développer la chimiothérapie ou l’immunothérapie depuis des années mais on n’a jamais cherché à comprendre comment elles fonctionnent et si elles ont un impact sur le système immunitaire. C’était donc le but de l’étude. »
Les implications de cette recherche pourraient transformer les pratiques en oncologie. Selon Detappe,
« C’est en tout cas ce que ça laisse présager. (…) L’immunothérapie marche très bien mais il y a des effets secondaires. [Avec les bonnes nanoparticules], on n’aurait plus besoin d’aller sur des doses aussi hautes et ça pourrait réduire la toxicité du traitement. »
Les études précliniques sur des souris ont commencé avant l’été 2025, financées par des fonds européens et des organisations de lutte contre le cancer. Elles seront suivies de tests sur des chiens et des primates avant d’être envisagées sur des patients atteints de cancer.
Réactions officielles
« C’est une avancée notable dans la recherche contre le cancer. » Vincent Mittelheisser, scientifique de l’Inserm, 1er septembre 2025.
Contexte
La recherche sur le cancer a connu des avancées significatives ces dernières décennies, mais les effets secondaires des traitements restent un enjeu majeur. Les nanoparticules, en tant qu’outils de délivrance de médicaments, sont de plus en plus étudiées pour leur potentiel à améliorer l’efficacité des traitements tout en réduisant les effets indésirables.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur l’inefficacité des nanoparticules : non prouvée. Mention des médias : Le Monde, Franceinfo.
Sources
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Date de publication : 2025-09-01 10:34:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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