Des bactéries pour prolonger la conservation des carottes en Suisse
Introduction : Le 16 août 2025, des chercheurs suisses ont annoncé des avancées prometteuses dans la lutte contre la pourriture des carottes, un problème courant qui contribue au gaspillage alimentaire. Environ un tiers des aliments comestibles est perdu ou gaspillé en Suisse, selon des estimations officielles. Cette nouvelle méthode pourrait changer la donne pour les producteurs et les consommateurs.
Faits vérifiés
Des chercheurs de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (BFH-HAFL) à Zollikofen, en collaboration avec l’Université de Fribourg et Agroscope, ont développé une technique de biopréservation. Cette méthode utilise une couche de protection bactérienne pour empêcher l’apparition de taches noires sur les carottes, causées par le champignon Berkeleyomyces. Les tests ont montré que cette protection pouvait prolonger la durée de conservation des carottes jusqu’à trois semaines.
Développement
Les taches noires, qui apparaissent souvent après quelques jours de stockage, sont responsables de la dégradation des carottes. Actuellement, il n’existe pas de méthode efficace pour lutter contre ce champignon. Dans le cadre du projet «CarrotShield», les chercheurs explorent comment appliquer cette technologie à grande échelle, en tenant compte des installations existantes chez les producteurs. Fanny Louviot, collaboratrice scientifique à la BFH-HAFL, a déclaré :
« Jusqu’à présent, nous avons plongé les carottes dans une solution contenant les bactéries protectrices. »
Le projet, qui s’étendra sur trois ans, vise à évaluer la sécurité et l’efficacité de cette méthode sur différentes variétés de carottes.
Réactions officielles
« Les taches noires n’apparaissent que lors du stockage dans le magasin ou à la maison dans le réfrigérateur. » Service d’information agricole alémanique (LID), 16 août 2025.
Contexte
Le gaspillage alimentaire est un enjeu majeur en Suisse, où un tiers des aliments comestibles est perdu entre le champ et l’assiette. Les recherches sur la biopréservation visent à réduire ce gaspillage et à améliorer la durabilité des systèmes alimentaires.
Désinformation et rumeurs
- Les bactéries utilisées dans ce projet sont considérées comme sûres : confirmée. Mention des médias fiables.
- La méthode de biopréservation est déjà appliquée à d’autres fruits et légumes : non prouvée. Mention des médias fiables.
Sources
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Date de publication : 2025-08-16 15:23:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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